Publié le 28 Avril 2011

bismilah

La prière sur le Prophète

— paix et bénédiction sur lui —

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Question

Quelle est la meilleure façon de prier sur le Prophète - paix et bénédiction sur lui ?


Réponse

La meilleure façon de prier sur notre maître et seigneur Muhammad, le Messager d’Allâh - paix et bénédiction sur lui - est vraisemblablement celle qui est établie dans la Sunnah authentique, à savoir celle qui est dite dans la deuxième moitié du tashahhud pendant la prière rituelle : "Allâhumma salli `alâ Muhammad wa `alâ ’âli Muhammad kamâ sallayta `alâ Ibrâhîm wa `alâ ’âli Ibrâhîm, wa bârikillâhumma `alâ Muhammad wa `alâ ’âli Muhammad kamâ bârakta `alâ Ibrâhîm wa `alâ ’âli Ibrâhîm, fil-`âlamîna innaka Hamîdun Majîd" [1]

Il existe de nombreuses autres formulations pour prier sur le Messager de Dieu et le saluer. Certaines sont traditionnelles et d’autres sont personnelles. Mais le mieux est d’user de la formule employée dans la prière rituelle pendant le tashahhud comme nous l’avons dit précédemment.

Rappelons-nous qu’Allâh - Exalté et Glorifié soit-Il - dit dans sourate Al-Ahzâb : "Certes, Allah est Ses Anges prient sur le Prophète ; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez-lui vos salutations." [2]

Et Allâh le Très-Haut est le plus Savant.

  


P.-S.Traduit de Yas’alûnaka fi Ad-Dîn wa Al-Hayâh, v. 6, p. 290. Cet ouvrage en sept volumes compile les fatwas de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî que Dieu lui fasse miséricorde.
Notes
[1] Traduction : Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad comme tu as prié sur Ibrâhîm et sur la famille d’Ibrâhîm, et bénis Muhammad et la famille de Muhammad comme Tu as béni Ibrâhîm et la famille d’Ibrâhîm dans tous les mondes. Tu es en vérité Très Digne de louange et Glorieux.
[2] Sourate 33, Al-Ahzâb, verset 56.

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Publié le 28 Avril 2011

bismilah

Pourquoi et comment prier sur le Prophète ?

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Question

Que la paix soit sur vous.

Il nous a été ordonné de répéter fréquemment la formule "Allâhumma salli ‘alâ sayyidinâ muhammad, Ô Allâh, prie sur notre seigneur Muhammad" tout au long de la journée. Pourriez-vous nous expliquer pourquoi ? Demandons nous à Allâh - Exalté soit-Il - de bénir le Prophète - paix et bénédictions sur lui - ou bien de prier sur lui au sens propre du terme ? Nous prions Allâh, notre Créateur et Maître, mais pourquoi Allâh prierait-il pour Son Messager et Serviteur ? Puisse Dieu vous rétribuer.

Réponse de Sheikh `Atiyyah Saqr [1]

A
llâh Tout Puissant dit : « Certes, Allâh et Ses Anges prient sur le Prophète ; ô vous qui croyez priez sur lui et adressez lui vos salutations. » [2]

Les savants sont d’avis que la "prière" d’Allâh sur Son Prophète - paix et bénédictions sur lui - est une Miséricorde qu’Il déverse sur lui. De même, les prières des anges sont une invocation du Pardon de Dieu en sa faveur, et celles des croyants une invocation en sa faveur. En effet, nous sommes invités à prier Allâh d’augmenter Ses honneurs et Ses faveurs envers le Prophète - paix et bénédictions sur lui.

De nombreux textes montrent avec certitude qu’Allâh a accordé à Son Messager - paix et bénédictions sur lui - d’innombrables bienfaits. Cependant notre invocation constitue un geste d’amour envers lui. En effet, notre amour pour le Messager de Dieu est un signe de notre foi profonde en Allâh - Exalté soit-Il. Il est rapporté que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a dit : « Aucun d’entre vous ne sera considéré comme un vrai croyant tant qu’il ne m’aimera pas plus que quiconque, ses parents y compris. » Et il y a d’autres variantes ayant la même signification.

Ibn `Abd As-Salâm souligna que lorsque nous prions sur le Prophète - paix et bénédictions sur lui -, nous n’intercédons nullement en sa faveur puisque nous ne sommes pas en mesure de le faire pour une personne d’un tel rang. Cependant, Allâh - Exalté soit-Il - nous incite à la reconnaissance envers ceux qui nous font du bien. Si nous sommes incapables de les récompenser comme il se doit, alors nous sommes tenus de prier pour eux. Sachant que nous nous ne pouvons récompenser le Messager de Dieu à la hauteur de son bienfait, Dieu nous a indiqué la prière sur le Prophète.

Quant au statut de la prière sur le Messager, il y a diverses opinions que nous déclinons comme suit :

- De manière générale, la prière sur le Prophète doit être prononcée et n’est pas soumise à une limite. Mais le minimum requis pour mériter la rétribution divine c’est de prier sur le Prophète - paix et bénédictions sur lui - au moins une fois dans la vie.

- Il est recommandé de prier abondamment sur lui, sans se restreindre à un nombre de prières précis.

- Il est nécessaire de prier et d’appeler la paix sur le Prophète - paix et bénédictions sur lui - chaque fois qu’il est mentionné.

- Certains estiment que c’est un devoir de le faire dans chaque assemblée.

- Selon une autre opinion encore, il est nécessaire d’inclure la prière sur le Prophète dans nos invocations à Dieu.

- Certains pensent que cela doit être fait au moins une fois dans la vie, que ce soit au cours de la prière canonique ou à une autre occasion, à l’instar de l’attestation de l’Unicité de Dieu.

- La prière sur le Prophète doit être prononcée au cours de la prière canonique, sans spécification du moment précis où il faut la prononcer.

- Selon une variante de cette opinion, la prière sur le Prophète est obligatoire dans la prière canonique après le tashahhud.

Un groupe de savants est d’avis que cette pratique est recommandée mais pas obligatoire. Les divers arguments relatifs à ce sujet peuvent être étudiés en se référant aux livres de Hadith et ceux traitant de la vie du Messager.

Il n’y a pas de formule spécifique pour prier sur le Prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui. Cependant, des savants estiment que la meilleure formule est celle qui est connue sous le nom de Prière Abrahamique qui est récitée régulièrement dans la seconde partie du tashahhud à la fin des prières quotidiennes [3]. Les livres de Hadith authentiques nous indiquent que c’est cette invocation que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a enseignée aux Compagnons - qu’Allâh les agrée - à l’occasion de la révélation du verset invitant les musulmans à prier sur le Prophète.

Voici quelques hadiths rappelant les vertus de la prière sur le Prophète et encourageant le musulman à commettre cette œuvre pie.
  1. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a dit : « Celui qui priera sur moi une fois, Allâh priera sur lui dix fois. » [4]

  2. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - a dit : « A chaque fois que l’un d’entre vous prie sur moi, Allâh me rend mon âme afin que je lui réponde. » [5]

  3. Il a dit également : « Ceux qui mériteront le plus mon intercession au Jour Dernier seront ceux qui auront prié sur moi le plus souvent. » [6]

  4. Un autre hadith nous enseigne : "Le pingre est celui qui, en entendant mon nom, ne prie pas sur moi." [7]

Dans son livre Al-Adhkâr, l’Imâm An-Nawawî dit qu’il faut à la fois prier et appeler la paix sur le Prophète, et ne pas faire l’une des deux de manière isolée. Selon lui, il est préférable également de commencer les invocations par la louange d’Allâh - Exalté soit-Il -, puis de prier et d’appeler la paix sur le Prophète - paix et bénédictions sur lui. Ensuite, l’invocateur peut demander à Allâh ce qu’il veut et pour conclure son invocation, il convient de prier une dernière fois sur le Prophète - paix et bénédictions sur lui.



P.-S.Traduit de l’anglais du site Islamonline.net.
Notes
[1] Sheikh `Atiyyah Saqr est l’ancien Président du Comité de Fatwâ d’Al-Ahzar.
[2] Sourate 33, Al-Ahzab, les Coalisés, verset 56.
[3] « Ô Allâh ! Prie sur Muhammad ainsi que sur la famille de Muhammad, comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d’Abraham. Tu es certes Digne de louanges et de gloire. Ô Allâh ! Bénis Muhammad ainsi que la famille de Muhammad, comme Tu as béni Abraham et la famille d’Abraham. Tu es certes Digne des louanges et de gloire. »
[4] Hadith rapporté par Muslim.
[5] Hadith rapporté par Abû Dâwûd.
[6] Hadith rapporté par At-Tirmidhî.
[7] Hadith rapporté par At-Tirmidhî.


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Publié le 27 Avril 2011

La tendresse du Prophète
`alayhi salât wa afdhal as salam
tiré du site Mohammedia.fr
 
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Un enfant nommé Omayr avait un petit oiseau qu'il aimait beaucoup et avec lequel il jouait. Chaque fois que le Prophète  :saws voyait le petit, il lui demandait des nouvelles de son oiseau : "Ô Omayr, que fait Noghayr ? " (un nom bien choisi à l'oiseau pour rimer avec "`Omayr"). Mais une fois, le Prophète :saws vit Omayr pleurer : "Qu'est ce qui fait pleurer Omayr ? " demanda le Prophète :saws : – "Noghayr est mort, Ô Messager de Allah !!" répondit le garçonnet. A cette nouvelle, le Prophète :saws resta à ses côtés pour un moment, jouant avec lui. Quelques compagnons passaient tout près, virent le Prophète  :saws et s'adressèrent à lui :"Qu'est-ce que tu fais, Ô Messager de Dieu ?" Et le Prophète :saws de repondre : "Noghayr est mort … Alors j'aime amuser un peu Omayr… !".   
 
 
Lien source de l'article: Mohammedia.fr

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Publié le 27 Avril 2011

  
  
 
 
La délicatesse du Prophète 
`alayhi salât wa salam
Le Prophète :saws était d’un abord doux et plein de délicatesse. Il ne s’adressait à aucun homme en employant un langage qu’il n’aimait pas. Ceci par pudeur et noblesse d’âme.   
  
Aïsha —que Dieu soit satisfait d’elle— rapporte ceci:  Lorsqu’on rapportait au Prophète  :saws quelque chose de détestable sur quelqu’un il ne disait pas: Pourquoi un tel dit ceci? Mais il disait: "Pourquoi certaines personnes font ou disent ceci". Il interdisait donc l’acte répréhensible sans nommer son auteur.   
  
Anas rapporte qu’un homme était entré auprès du Prophète :saws et avait des tâches jaunes sur son vêtement. Il ne lui avait rien dit car il n’opposait à aucun homme ce qui pouvait le gêner. Mais, après son départ, le Prophète  :saws s’adressa à l’assistance: "Et si l’un de vous lui conseillait de les laver?" Dans une autre version: "de les effacer" Ainsi le Prophète  :saws n’avait rien dit devant les gens, pour ne pas mettre l’homme mal à l’aise.   
  
Voilà comment le décrivait Ibn Abî Hâla:  "Il était souriant en permanence, affable, d’un abord facile, doux et agréable à fréquenter. Il n’était ni dur, ni grossier, ni criard, ni pervers, ni diffamateur, ni flatteur. Il fermait les yeux sur ce qu’il n’aimait pas et il ne donnait pas à désespérer."   
  
Allah—qu’Il soit exalté— a dit:  "Tu as été doux à leur égard par une miséricorde de Dieu. Si tu avais été rude et dur de coeur, ils se seraient séparés de toi..." (3:159)   
  
Il a dit encore:  "Repousse le mal par le bien. Nous connaissons parfaitement ce qu’ils inventent" (23:96)   
 
Il répondait favorablement à l’invitation, acceptait les cadeaux et les présents et les récompensait même s’il s’agissait de quelque chose de peu de valeur.   
 
Il disait  :saws  : "l'amabilité m'a été ordonnée comme m'a été ordonnée la prière obligatoire" (Daylami)   
 
De son côté Anas a affirmé: J’ai servi l’Envoyé de Dieu :saws pendant dix ans. Il ne m’a jamais dit:   
 
"Ouf’ et il ne m’a jamais dit pour une chose que j’ai faite: pourquoi l’as-tu faite, et pour une chose que j’ai négligée: pourquoi l’as-tu négligée?  
 
 
Abd Allâh ibn ’Amru dit : "Le Prophète  :saws n’était grossier ni de nature ni dans ses paroles... Il disait  :saws  : "Le meilleur d’entre vous est celui qui a le meilleur caractère." (Bukhâri)   
 
 
Parmi les choses racontées sur sa délicatesse, il y a l'histoire d'une chatte qui s'était réfugiée dans sa manche pour mettre bas. Nous savons tous que les chattes cherchent l'endroit le plus en sécurité pour mettre bas. Elles fuient en général les humains lorsque ce moment arrive et vont se cacher dans une cachette déjà repérée. Cette chatte ne trouva pas meilleur endroit que la manche de l'habit que le Prophète  :saws  portait. Quand il s'aperçut qu'elle allait mettre bas, il coupa sa manche pour ne pas qu'elle soit génée par ses déplacements.   

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Publié le 27 Avril 2011

Le parfum du Prophète
`alayhi salât wa salam
     
 
 
Le Prophète Mohammed :saws sentait toujours bon, même sans s’être parfumé, mais il aimait aussi utiliser les parfums.      

Anas a dit  : « Je n’ai jamais senti une odeur d’ambre, de musc ou autre parfum, plus agréable que la sueur du Prophète :saws . » et dans une autre version : « Je n’ai jamais eu à palper une soie ou étoffe aussi douce et aussi tendre que la paume du Prophète :saws . Je n’ai jamais flairé d’odeur ni senti de sueur plus douce, plus agréable que celle du Messager d’Allah :saws ».      

Anas encore une fois dit : « Sa sueur donnait l’impression de provoquer un miroitement, comme des perles brillantes ».      

Amina, la mère du Prophète :saws a dit : « quand j’ai regardé mon bébé, j’ai vu la lune, et quand j’ai senti son odeur, c’était le musc. »      

Jâbir ibn Samora qui était à l’époque un enfant apporte ce témoignage : « J’étais avec le Prophète :saws , après la prière, il s’est rendu dans sa famille et fut reçu par deux petits enfants. Alors il leur caressa la joue, puis, se tournant vers moi, il me caressa aussi le visage et je constatais que sa main avait une fraîcheur et une odeur, comme s’il venait de la faire sortir d’une fiole de parfumeur».      
 
Les gens saisissaient les deux mains du Messager d'Allâh :saws - quand il était à Bathâ' Makkah lors du pèlerinage d’Adieu - et les passaient sur leurs visages. Le narrateur du récit, Abou Jouhayfa, ajoute : « J’ai pris sa main et me la suis placée au visage pour ensuite la sentir plus froide que la glace et plus parfumée que le musc ». [Ahmad]    

Le messager de Dieu :saws a dormi une fois chez Anas, il a sué, la mère d'Anas, Sahla Oum Soulaym, apporta un flacon pour récupérer la sueur, le Prophète :saws la questionna sur ce geste. Elle répondit : « nous allons la mettre dans notre parfum, elle est le plus agréable des parfums ». Le Prophète  :saws  sourit. (dans une autre version, il lui fit du‘a)      

Dans un autre hadith, il est dit que Oum Soulaym récupéra la sueur à partir d’un coussin qu’elle essora, puis dit, en réponse à l’étonnement du Prophète :saws : « C’est pour nos petits ».      

Un des compagnons du nom de ‘Ouqba Ibnou Ghazwan Ridwan avait eu un jour une maladie, une sorte d’eczéma de la taille d'une pièce d’un dirham, il se frottait beaucoup à cet endroit et cela l’angoissait et le dérangeait sérieusement. Le Prophète  :saws  lui avait dit d’enlever le vêtement qui recouvrait cette partie de son corps et avait posé dessus sa main bénie. C'est alors que non seulement cette partie de son corps était restée parfumée jusqu'à la fin de sa vie, mais aussi c'était lui qui sentait le plus le parfum sans même se parfumer parce que le Messager d'Allah :saws avait passé sa main sur son corps pour enlever la douleur qui l'avait affecté. Le Prophète  :saws  a guéri ce compagnon et le parfum est resté jusqu'à la fin de sa vie sans qu'il ne se parfume, il conserva une odeur meilleure que le musc ou l'ambre ou autre que cela parmi les parfums.      

D'après At-Tabarâni et Al-Baïhaqi, 'Otbah Ibn Forqod embaumait tellement que ses épouses avaient beau se parfumer elles ne pouvaient rivaliser avec lui. L'une de ses trois épouses, Om 'Âsim, dit un jour: "Chacune de nous trois fait de son mieux pour être plus parfumée que les deux autres et 'Otbah, lui, personne ne le voit se parfumer et il sent mieux que nous!" Quand cette question vint aux oreilles de 'Otbah, il expliqua qu'un jour, il fut sujet d'une irruption cutanée massive et qui devenait très douloureuse la nuit. Le Prophète :saws  voyant son mal le fit asseoir devant lui. Il cracha dans ses mains et frotta son dos et son torse. Il guérit aussitôt et, depuis ce jour, il porta cette bonne senteur sans jamais se parfumer.      
 
Abu Hurayra a rapporté qu’il avait une jeune fille à marier, sans pouvoir pour autant lui offrir de parfum pour son mariage. (il était très pauvre) ; il en informa le Prophète  :saws  qui lui demanda d’apporter un petit flacon. Il y mit quelques gouttes de sa sueur bénie, et depuis, la maison de la fille est restée tellement parfumée qu’on l’appelait : « la maison parfumée. »      
 
El-Bukhâri a rapporté dans son « Târikh El-Kabîr », d’après Jâbir, qu’à chaque fois que le Prophète :saws passait par un chemin, celui qui empruntait ce chemin, après lui, savait qu’il était passé par là grâce à son odeur». Pour lui, nul ne marchait derrière lui, le long d’un chemin, sans tout de suite sentir sa présence au parfum de sa sueur ou par la bonne odeur de sa sueur.  

Un autre a dit : "Qu’il l’ait ou pas parfumée, à chaque fois qu’il donnait une poignée de main à quelqu’un, celui-ci sentait toute sa journée une odeur agréable dans sa main. Et lorsqu’il mettait sa main sur la tête d’un enfant, on reconnaissait cet enfant parmi tous les enfants à cause de cette odeur".      

Aïcha a dit que la main du Prophète  était plus douce que la soie et qu’on aurait dit la main d’un parfumeur.      
 
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Publié le 27 Avril 2011


Chant dédié au Prophète :sws    
 
 
 
Tala'al Badru 'Alayna    
 
Min Thaniyyaatil Wadaa'    
 
Wajabah Shukru 'Alayna    
 
Maada'a Lillahi Daa'    
 
:fleur8   
Anta Shamsun Anta Badrun   
 
Anta Noorun Fawqa Noori    
 
Anta Ikseerun wa Ghaali    
 
Anta Misbaahu's-Sudoori    
 
:fleur8   
Ashraqa'l Badru 'alaina   
 
Fakhtafat Minhu'l Buduru    
 
Mithla Husnika Maa Ra'aina    
 
Qattu Yaa Wajhas-Suroori    
 
:fleur8   
Yaa Habibee Yaa Muhammad   
 
Yaa 'Arusa'l Khaafiqayni    
 
Yaa Muayyad Yaa Mumajjad    
 
Yaa Imama'l Qiblataini    
 
:fleur8   
ya habibi ya muhammad   
 
ya `arus al-khafiqayn    
 
ya mu'ayyad ya mumajjad    
 
ya imam al qiblatayn    
 
ya nabi salam `alayka    
 
ya rasul salam `alayka    
 
ya habib salam `alayka    
 
salawatullah `alayka    
 
 
 
mohammedia.fr  

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Publié le 27 Avril 2011

bismilah  
  
  

Question: 

Est-il permis aux personnes âgées de ne pas jeûner ? Qu'en est-il de la femme enceinte ou de celle qui allaite ? 

Réponse de Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî: 

Il est permis aux personnes âgées de ne pas jeûner, si cela constitue pour elles une lutte ardue ou une difficulté insoutenable. Dans cette situation, les personnes âgées doivent racheter leur jeûne en nourrissant une personne nécessiteuse pour chaque jour manqué. Ceci constitue une dérogation et une facilité accordées par Dieu.
Allâh dit : « Allâh veut pour vous la facilité. Il ne veut point vous imposer de difficulté » [1].

Ibn `Abbâs - qu'Allâh l’agrée - dit : « Il est permis aux personnes âgées de ne pas jeûner. Pour chaque jour manqué, elles doivent nourrir un pauvre et ne sont point tenues de rattraper les jours qu'elles n'ont pas jeûnés. »

D'après Al-Bukhârî, Allâh dit à propos des vieillards et des personnes assimilées : « Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu'avec grande difficulté, il y a une compensation : nourrir un pauvre. Et si quelqu'un fait davantage de son propre gré, il le fait pour lui-même ; mais il est mieux pour vous de jeûner, si vous saviez ! » [2]

Ainsi, les personnes âgées et les malades atteints d'une maladie incurable ne sont pas tenus de jeûner mais doivent nourrir un démuni pour chaque jour manqué, en guise de charité.

En ce qui concerne la femme enceinte ou qui allaite son enfant, si elle craint que le jeûne lui nuise, la majorité des savants sont d'avis qu'elle peut ne pas jeûner, à condition qu'elle rattrape les jours de jeûne manqués. Elle se trouve alors dans une situation similaire à celle d'une personne malade.

Même si les savants sont unanimes sur le fait qu'une femme enceinte ou allaitant son enfant et qui appréhende que le jeûne ne nuise à son embryon ou au nouveau-né soit autorisée à ne pas jeûner, ils ont divergé concernant le fait qu'elle doive rattraper plus tard les jours manqués, ou bien nourrir un pauvre pour chaque jour manqué, ou encore faire les deux en même temps. Ibn `Umar et Ibn `Abbâs affirment qu'elle doit nourrir un pauvre pour chaque jour manqué. La majorité des savants avancent qu'elle doit rattraper les jours manqués et d'autres maintiennent qu'elle doit faire les deux. Il me semble que le fait de nourrir un pauvre soit suffisant pour une femme qui est enceinte ou qui allaite constamment de sorte qu'elle n'a pas eu l'opportunité de rattraper ses jours. Ceci peut concerner une femme qui est enceinte une année, puis allaite son enfant l'année suivante, puis est de nouveau enceinte l'année d'après etc. Elle est donc dans l'incapacité de rattraper les jours où elle s'est abstenue de jeûner. S'il lui est demandé de rattraper tous ces jours, il lui faudra jeûner sans cesse durant plusieurs années, chose qui est difficile et Allah ne demande pas à Ses Serviteurs de souffrir de la privation.

Notes:

[1] Sourate 2, Al-Baqarah, La Génisse, verset 185.
[2] Sourate 2, Al-Baqarah, la Génisse, verset 184.

 

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Publié le 27 Avril 2011

bismilah


Les caresses qui rompent le jeûne et qui imposent les ablutions majeures

 


Question

C’était pendant Ramadân : mon épouse et moi nous sommes caressés et nous nous sommes touché nos sexes respectifs. Mais je ne savais pas que les caresses qui en arrivaient jusque-là imposaient de faire les ablutions majeures (ghusl). Néanmoins, ces caresses n’en ont pas été jusqu’à la pénétration. Quel est le verdict de l’Islam sur ce que nous avons fait ?


Réponse de Sheikh Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî

Il n’y a pas de mal à ce qu’une personne qui jeûne embrasse son conjoint, du moment qu’elle ne craint pas que cela stimule son désir et qu’elle soit amenée à commette l’interdit : la relation sexuelle pendant le jeûne.

`Â’ishah, que Dieu l’agrée, rapporte : « Le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, embrassait ses épouses et les caressait alors qu’il jeûnait, cependant qu’il était le plus apte parmi vous à contenir son désir sexuel. » [1]

A `Umar Ibn Abî Salamah, qui demanda au Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui : "Le jeûneur peut-il embrasser ?", le Prophète répondit : "Pose la question à Umm Salamah." Cette dernière l’informa que le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, faisait cela. `Umar reprit : "Ô Messager de Dieu, Dieu t’a pardonné tes péchés, ce qui en fut et ce qui en sera. " Et Le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, de répondre : "Je jure par Dieu que je suis, parmi vous, le plus pieux envers Dieu et celui qui Le craint le plus." [2]

`Umar Ibn Al-Khattâb, que Dieu l’agrée, raconte : "Un jour, alors que je jeûnais, je me suis laissé aller et j’ai embrassé mon épouse. Je suis donc allé trouver le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, lui disant : "J’ai commis aujourd’hui une grave erreur : j’ai embrassé ma femme alors que je jeûne". Le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, me demanda : "Que penses-tu du fait de te rincer la bouche pendant que tu jeûnes ?" "Il n’y rien de grave à cela", acquiesçai-je. Il me répondit : "N’est-ce pas la même chose ?"" [3]

Parmi nos prédécesseurs, certains ont autorisé le baiser pour le vieillard mais pas pour le jeûne homme, comme cela est rapporté par Ibn Mâjah, selon Ibn `Abbâs : les caresses sont permises pour le vieillard qui jeûne, mais déconseillées pour le jeune homme. Il semblerait que cette parole remonte au Prophète.

Mâlik, Ash-Shâfi`î et Al-Bayhaqî ont également rapporté cet avis avec des narrations authentiques, d’après `Atâ’ Ibn Yasâr, selon qui Ibn `Abbâs fut questionné au sujet du baiser du jeûneur. Ce dernier l’autorisa alors pour le vieillard mais le désapprouva pour le jeune homme. C’est aussi ce que rapporte Abû Dâwûd d’après Ibn `Abbâs [4].

D’après Abû Hurayrah, un homme demanda au Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, s’il pouvait caresser son épouse pendant qu’il jeûnait. Le Prophète le lui permit. Un autre homme vint le trouver pour la même question, et il le lui interdit. Celui à qui il avait donné la permission était un vieillard, et celui à qui il l’interdit était un jeune homme [5]. Ibn `Amr Ibn Al-`Âs rapporte : "Nous étions avec le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, lorsqu’arriva un jeune homme, demandant : "Ô Messager de Dieu, puis-je embrasser ma femme lorsque je jeûne ?", ce à quoi le Prophète répondit : "Non." Puis vint un homme âgé demandant : "Puis-je embrasser ma femme lorsque je jeûne ?", ce à quoi le Prophète répondit : "Oui."" [6]

Al-Aswad raconte : "Je demandai ; à `Â’ishah : "Le jeûneur peut-il se livrer à des caresses ?" Elle me répondit : "Non." Je poursuivis : "Mais le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, ne caressait-il pas ses femmes ?" Elle répondit : "Il était plus apte que quiconque à maîtriser son désir."" [7]

Pour moi, c’est ici que se situe la condition à imposer aux caresses pour une personne qui jeûne : il faut qu’elle maîtrise son désir, et qu’elle puisse se contenir. Cela est également valable pour le jeune homme. Combien de vieillards en effet ne sont pas capables de se contenir ?

En ce qui concerne les caresses qui imposent les ablutions majeures, qui rompent le jeûne et qui imposent le rattrapage des jours manqués et une expiation, ce sont les caresses qui finissent par l’introduction de tout ou partie du gland du pénis dans le vagin de la femme.

Le Sheikh Sayyid Sâbiq écrit à ce propos :

"La rencontre des organes sexuels : c’est lorsque le gland disparaît dans le vagin, et ce, même s’il n’y a pas eu éjaculation, en raison de la Parole de Dieu - Exalté soit-Il : "Et si vous êtes pollués (junub), alors purifiez-vous par un bain."Ash-Shafi`î dit : "Dans la langue arabe, la janâbah (pollution) désigne en réalité le rapport sexuel, même s’il ne conduit pas à l’orgasme." Il dit également : "Ainsi, lorsqu’on dit qu’untel ajnaba avec untelle, on entend par-là qu’il a eu des rapports sexuels avec elles, même s’il n’a pas éjaculé."

Ash-Shâfi`î
poursuit : "Par ailleurs, personne ne conteste ; que la fornication, punie par la flagellation, correspond à l’acte sexuel hors mariage, même s’il n’est pas accompagné d’éjaculation." D’après le hadith rapporté par Abû Hurayrah, que Dieu l’agrée, le Messager de Dieu, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : "Si un homme s’installe entre les quatre membres d’une femme, puis qu’il a un rapport sexuel avec elle, alors il doit faire ses ablutions majeures, qu’il ait éjaculé ou non." [8] Sa`îd Ibn Al-Musayyab rapporte par ailleurs : "Abû Mûsâ Al-Ash`arî, que Dieu l’agrée, dit un jour à `Â’ishah : "Je voudrais te poser une question mais j’ai honte." Elle lui dit : "Pose ta question et n’aie pas honte. Je suis ta Mère, tu sais.".

Il la questionna alors au sujet de l’homme qui a un rapport sexuel mais qui n’éjacule pas. Elle lui répondit que, d’après le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui : "Si les organes sexuels se rencontrent, alors les ablutions majeures deviennent nécessaires."" [9] La pénétration impose donc d’effectuer les ablutions majeures, tandis que de simples attouchements ne les imposent pas. Cela est valable aussi bien pour l’homme que pour la femme, et est consensuellement approuvé."


A l’unanimité des savants, seul l’acte sexuel rompt le jeûne et impose le rattrapage et l’expiation.

Al-Bukhârî et Muslim rapportent d’après Abû Hurayrah : "Un homme vint trouver le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, lui disant : "Je suis perdu, ô Messager de Dieu !" "Qu’est-ce qui t’as perdu ?", s’enquit le Prophète. "J’ai eu un rapport sexuel avec ma femme pendant le Ramadân", se plaignit-il. Le Prophète lui dit alors : "As-tu les moyens d’affranchir un esclave ?" "Non", répondit l’homme. Le Prophète reprit : "As-tu la capacité de jeûner deux mois consécutifs ?" "Non", répondit-il encore. Le Prophète poursuivit : "As-tu les moyens de nourrir soixante pauvres ?" "Non", dit-il une dernière fois avant de s’asseoir. Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, apporta alors un panier de dattes et dit à l’homme : "Distribue ceci aux pauvres." L’homme dit : "A des plus pauvres que nous ? Il n’y a aucune famille dans cette ville qui a besoin de ce panier de dattes plus que nous !" Le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, rit alors jusqu’à ce que ses dents soient apparues, puis il dit : "Va, nourris-en ta famille." Dans la variante d’Al-Bukhârî, on trouve : "A des plus pauvres que moi ?"

Dans la variante de Abû Dâwûd : "Il apporta un panier de dattes, d’une quantité équivalente à quinze sâ`." Et à ce propos, le Prophète dit : "Mange-le avec ta famille, jeûne un jour et implore le pardon de Dieu." [10]

 

 

P.-S.Traduit de l’arabe de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net.
Notes
[1] Hadith consensuel.
[2] Hadith rapporté par Muslim ; `Umar Ibn Abî Salamah, dit Al-Himyarî, n’est pas le fils de Umm Salamah, qui est l’épouse du Prophète.
[3] Hadith rapporté par Abû Dâwûd.
[4] Récit cité par An-Nawawî dans Al-Majmû`, 6/354).
[5] Hadith rapporté par Abû Dâwûd, avec une narration fiable.
[6] Hadith rapporté par Ahmad Ibn Hambal, avec une narration faible, selon l’autorité d’Ibn Luhay`ah ; cité également par An-Nawawî dans Al-Majmû` ; le Sheikh Shâkir a authentifié ce hadith dans son Takhrîj Al-Musnad (Narrations du Musnad), où il estime qu’Ibn Luhay`ah ne peut être récusé.
[7] Récit rapporté par Al-Bayhaqî avec une narration authentique ; conférer Al-Majmû`, 6/355.
[8] Hadith rapporté par Ahmad et Muslim.
[9] Hadith rapporté par Ahmad ainsi que par Mâlik en d’autres termes.
[10] An-Nawawî dit : "La chaîne de narration de la variante de Abû Dâwûd est bonne. Mais cette chaîne comporte un narrateur dont il a considéré la narration comme faible. Néanmoins, Muslim a rapporté, dans son Sahîh, des hadiths d’après ce narrateur, hadiths que Abû Dâwûd n’a pas considérés comme faibles."


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Publié le 27 Avril 2011

bismilah

  
Rattraper des jours manqués du Ramadan
  


Question

Je n’ai pas observé le jeûne pendant cinq jours du mois de Ramadan. Je souhaite rattraper ces jours manqués. Dois-je jeûner cinq jours consécutifs ou puis-je jeûner cinq jours par intermittence ?

Réponse
 
Rappelons d’abord que le jeûne du Ramadan est une obligation et un fondement de la religion. Nous ne devons guère le prendre à la légère, ni le négliger. Le Noble Coran nous interpelle en ces termes : "Ô vous qui avez cru ! Le jeûne vous a été prescrit, comme il a été prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété § pendant un nombre déterminé de jours [...]" [1], puis Dieu indiqua ces jours déterminés : "Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement [...]" [2]

Par ailleurs, le Messager de Dieu - paix et bénédictions de Dieu sur lui - nous apprit que "L’Islam est fondé sur cinq (piliers)" et mentionna le jeûne du mois de Ramadan parmi ces cinq piliers. Le musulman pubère et sain d’esprit ne doit point manquer des jours du Ramadan sans excuse valable, sinon il commettrait un péché atroce parmi les péchés majuscules. Le Messager de Dieu - paix et bénédictions de Dieu sur lui - dit : "Quiconque manque un jour du Ramadan sans une dérogation valable que Dieu agrée, il ne le rattraperait point par un jeûne continu jusqu’à son dernier jour, quand bien même il le ferait" ; selon une autre narration : "Quiconque manque un jour du Ramadan sans excuse valable ou sans être malade, il ne le rattraperait point par un jeûne continu jusqu’à son dernier jour, quand bien même il le ferait." C’est là une mise en garde forte pour dissuader les musulmans de négliger cette grande oeuvre cultuelle de l’Islam.

Si l’auteur de la question a manqué quelques jours du mois de Ramadan à cause d’une maladie ou d’un voyage, cela ne constitue pas un péché car il a une excuse valable. Il n’est pas impératif de rattraper ces jours en un mois précis. Cette personne a onze mois pour le faire après le Ramadan ; elle peut rattraper ces jours pendant n’importe lequel de ces mois, mais il est préférable et meilleur que cette personne s’empresse de le faire pour s’acquitter des droits de Dieu, car Seul Dieu connaît le Ghayb [3].

De même, il n’est pas nécessaire que ces jours soient consécutifs. Il est possible de jeûner un jour, puis de reprendre le jeûne un ou deux jours plus tard, et ainsi de suite, jusqu’à ce que tous les jours manqués soient rattrapés. Dieu - Exalté Soit-Il - veut la facilité pour Ses serviteurs, Il ne voint point la difficulté pour eux, et Il est, comme Il l’a dit dans Son Noble Livre, Clément et Miséricordieux envers les gens.
 


P.-S.Traduit de l’arabe de Yas’alûnaka fî Ad-Dîni wal-Hayâh, de Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî, volume 1, pp. 139 et 140.
Notes
[1] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, versets 183 et 184.
[2] Sourate 2, Al-Baqarah, La génisse, verset 185.
[3] Seul Dieu sait quand la mort arrivera, et il est donc préférable de s’empresser de s’acquitter au plus tôt des droits de Dieu. NdT

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Publié le 27 Avril 2011

bismilah

La prière des tarâwîh et la femme



Question

Est-il meilleur pour la femme, pendant le mois béni du Ramadân, d’accomplir la prière des tarawîh (prières nocturnes) à la maison ou à la mosquée ?

Réponse de Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî


La prière des tarawîh, aussi bien pour la femme que pour l’homme, peut être accomplie à la maison, comme elle peut l’être dans une mosquée. Sauf que, la prière de la femme à la maison est, de façon générale, préférable. Toutefois, si la femme, par sa présence dans la mosquée, profite d’un cours ou écoute une exhortation qui lui est utile dans sa religion, il est meilleur pour elle de prier à la mosquée. En effet, la recherche du savoir et la compréhension de la religion est une obligation pour elle.

La vérité est que je constate que la femme, de nos jours, est privée des enseignements religieux utiles visant à la guider, ainsi que des cours qui lui permettent d’approfondir sa compréhension de la religion, qui l’informent des Droits de Son Seigneur, du devoir de Lui obéir, de l’adorer et d’observer la rectitude sur Sa Voie, et qui lui font connaître les droits de son mari et de ses enfants. Ni le mari ne lui apprend cela, ni elle-même recherche ces cours religieux.

Lorsque le Ramadân arrive, et qu’il lui est possible de profiter des cours et des exhortations qui y sont donnés, il est meilleur pour elle d’aller à la mosquée. Sinon, elle peut prier chez elle. Si, en tout cas, elle désire prier à la mosquée, son mari n’a pas à l’empêcher - car le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui - a dit : "N’empêchez pas les Servantes de Dieu de pénétrer dans les mosquées" [1] - et ce, à condition que la femme observe l’éthique islamique dans ses habits et sa façon de marcher, qu’elle n’exhibe pas sa parure, qu’elle ne déambule pas en s’y rendant comme si elle exposait son corps... cela n’est pas permis. Que son départ pour la mosquée soit sincère pour Dieu - et non pour le spectacle ou pour s’en vanter. C’est à cela que la femme musulmane doit accorder beaucoup d’importance.
 


Notes[1] Hadith rapporté par Muslim

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Rédigé par Oussoul

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