rappels

Publié le 21 Août 2011

bismilah

L’hypocrite à la langue savante et douce comme le miel






« Il y a l’homme possédant une langue mais dépourvu de cœur. Il prononce des paroles de sagesse mais sans les mettre en pratique.

Il appelle les gens à Allah, alors que lui-même ne fait que Le fuir. Il critique les défauts d’autrui mais tolère les mêmes travers pour ce qui le concerne. Il se montre humble et pieux devant les gens mais défie Allah en perpétuant les grands péchés, lorsqu’il se croit sans témoin. Il est semblable à un loup déguisé en homme de confiance.

C’est contre lui que nous met en garde le Prophète lorsqu’il déclare :

« Ce que je crains le plus pour ma communauté, ce sont les hypocrites dont les langues sont savantes »

ou encore : « ce que je crains le plus pour ma communauté, ce sont les savants pervers ».

Nous nous réfugions en Allah contre cela. Eloigne-toi d’une telle personne ! Fuis en courant pour qu’elle ne t’envoûte point par la douceur de sa langue, que ne te brûle le feu de ses péchés et que les turpitudes de son cœur et de son for intérieur ne te tuent. »


Futuh el ghayb (l’accès au mystère) Shaykh Abd Al-Qâdir al-Jîlânî rahimahou Lah

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Publié le 2 Août 2011

 
bismilah2     
 
salam      
 
Les sept merveilles du monde  
 
 
 
   

 

Un groupe de jeunes gens étudiaient en géographie les 7 merveilles du monde. À la fin d'un cours, le professeur demande aux étudiants de faire une liste de ce qu'ils croient être aujourd'hui les 7 merveilles du monde. Sauf quelques désaccords, les étudiants ont pour la plupart écrit sur leur feuille de réponse:   
 
* 1 - Les Pyramides d'Égypte   
* 2 - La grande muraille de Chine   
* 3 - Le Taj Mahal en Indes   
* 4 - Les statues de l'Île de Pâques   
* 5 - Les Pyramides de Chichen ITZÁ au Mexique   
* 6 - Le Colisée de Rome   
* 7 - L'Alhambra en Espagne    
 
Tout en recueillant les réponses, le professeur aperçoit une jeune fille bien tranquille qui n'a pas encore commencé sa réponse, alors, il lui demande gentiment si elle éprouve quelque difficulté avec cette liste à rédiger. La jeune fille lui répond :   
 
- Oui, en effet; je ne peux vraiment pas me décider, il y en a tellement.   
 
Le professeur de lui répondre :    
 
- Dis-moi ce que tu as trouvé, et je pourrai peut-être t'aider   
 
La jeune fille hésite, puis commence à écrire :   
 
* 1 - Voir   
* 2 - Entendre   
* 3 - Toucher   
* 4 - Sentir   
 
Elle hésite encore un peu puis continue avec :   
 
* 5 - Courir   
* 6 - Rire   
* 7 - Aimer   
 
Comme c'est facile de regarder les exploits humains et de les considérer comme des merveilles, tandis que nous, nous ne voyons même plus la grandeur de ces cadeaux si merveilleux qui nous ont été donnés gratuitement, étant même portés à les qualifier de très ordinaires. Nous pourrions peut-être faire une petite pause aujourd'hui et nous rappeler combien ces cadeaux de vie sont vraiment de Grandes Merveilles.   
 
Al hamdulillah (Louange à Dieu) !  

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Publié le 30 Juillet 2011

bismilah  
 
salam    
 
 
Les trois filtres  
 
 
 
 
 
Il était une fois, à l’époque des califes abbassides, dans la capitale musulmane Bagdad, un grand savant connu pour sa sagesse.  Cet homme avait passé sa vie à étudier le Coran et les paroles du Prophète , et il était très pieux. Jamais on ne l’entendait dire du mal de quelqu’un, se moquer des autres ni répéter des paroles inutiles. Tout le monde l’aimait, car il avait toujours une parole gentille ou un sourire pour les gens qu’il rencontrait, et il était toujours prêt à aider les autres.
 
Un jour, l’un de ses voisins vint le trouver :  
 
As-salamou alaykoum !  
 
Wa alaykoum as-salam wa-rahmatou llahi wa-barakatouhou, répondit le savant.  
 
Sais-tu ce qu’on vient de me dire à propos de ton ami Abdallah ? poursuivit le voisin.  
 
Attends un peu, répliqua le savant. Je vois que tu brûles d’envie de me dire quelque chose. Mais avant que tu me le dises, j’aimerais te faire passer un petit test. Cela s’appelle le test des trois filtres.  
 
Des trois filtres ? s’étonna le voisin.  
 
Exactement, poursuivit le savant. Avant que tu ne me parles de mon ami, ce serait une bonne idée de prendre le temps de filtrer ce que tu comptes me dire. Nous allons faire passer ce que tu voulais me dire dans trois filtres : ce qui en restera, tu pourras me le dire. C’est pourquoi j’appelle cela le test des trois filtres. Tu es prêt ?  
 
Oui, répondit l’homme, de plus en plus étonné. (En effet, quand il bavardait avec ses voisins, il n’avait pas l’habitude de prendre tant de précautions).  
 
Allons-y donc, dit le savant ? Le premier filtre est celui de la vérité. As-tu bien vérifié que ce que tu veux me dire est vrai ?  
 
Non, répondit l’homme. En fait on vient juste de me le raconter et…  
 
Bon, dit le savant. Donc, tu n’es pas du tout sûr que ce soit vrai. Le filtre de la vérité n’a pas gardé ce que tu voulais me dire. Essayons maintenant le second filtre, celui du bien. Est-ce que ce que tu voulais me dire sur mon ami est quelque chose de bien ?  
 
Euh, non, au contraire…  
 
Ah, poursuivit le savant. Donc tu voulais me dire quelque chose de mal sur mon ami, mais tu n’es pas certain que ce soit vrai. Je ne sais pas si je vais pouvoir t’écouter…Mais peut être que tu réussiras quand même le test, car il reste encore un filtre : le filtre de l’utilité. Si tu me dis ce que tu voulais me dire sur mon ami, est-ce que cela me sera utile ?  
 
Euh bien…non, pas vraiment.  
 
Alors, conclut le savant, si ce que tu voulais me dire n’est pas vrai, n’est pas bien et n’est même pas utile, ce n’est pas la peine de me le dire, tu ne crois pas ? Les paroles peuvent faire beaucoup de mal, et il ne faut pas les répandre n’importe comment. Une parole qui n’est ni vraie, ni bonne ni utile ne vaut pas la peine d’être dite. Alors avant de te dire quelque chose, ou de répéter ce qu’on t’a raconté, n’oublie pas de soumettre tes paroles au test des trois filtres ! Cela t’évitera certainement des péchés. Allah nous dit dans le Coran :  
 
« ش vous qui croyez ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux-ci soient meilleurs que ceux-là. Que les femmes ne se moquent pas les unes des autres, car il se peut que celles-ci soient meilleures que celles-là. Ne vous calomniez pas les uns les autres, et ne vous donnez pas de sobriquets injurieux. Quel vilain mot que « perversion », quand on a déjà la foi. Ceux qui ne se repentent pas, voilà les injustes. » (Sourate 49, verset 11)  
 
Le voisin, un peu confus, rentra chez lui et réfléchit longuement aux paroles du savant. Depuis ce jour, il étonna ses voisins en cessant d’écouter les bavardages inutiles....  
 

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Publié le 28 Juillet 2011

bismilah  
 
 
Deux loups  
 
 




Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s'était montré injuste envers lui : " Laisse-moi te raconter une histoire... Il m'arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret. Mais la haine t'épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J'ai souvent combattu ces sentiments "

 
Il continua: " C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser. Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l'autre loup, ahhhh...! Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit."  
 
Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda : " Lequel des deux loups l'emporte, grand-père ? "  
 
Le grand-père sourit et répondit doucement : "Celui que je nourris." 

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Publié le 19 Juillet 2011

 

 

bismilah    
 
salam    
 
 
 
 
 
 
 L'Imam Abdallah Ibn Almoubarak rapporte:  
   
Je me rendis à la ville sainte pour accomplir le pèlerinage et visiter la tombe du prophète  :sws . En chemin, je vis au loin une ombre noire, je m'approchais peu à peu pour me rassurer, c'était une femme vêtue d'une djellaba et d'un khimar en coton de couleur noire.
   
Ibn Almoubarak : Paix et miséricorde d'Allah sur vous.  
 
La femme : "Salam" (paix et salut)! Parole de la part d'un Seigneur Très Miséricordieux. (Yassin 58)
 
Ibn Almoubarak: Qu'Allah vous fasse miséricorde, que faites vous danss cet endroit?  
 
La femme : « Et quiconque Allah laisse égarer, n'a plus personne pour le guider. » (Arra'd.33)   
   
Ibn Almoubarak: (J'ai su qu'elle s'était perdue.)… Où allez vous??  
 
La femme : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Muhammad ), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ " (Al-issra'.1)  
     
 
Ibn Almoubarak: «(J'ai su qu'elle avait accompli son pèlerinage et voulait visiter la mosquée sacrée Al-Aqssa à Al-Qouds ). …Depuis combien de temps êtes vous ici??
 
La femme : « Trois nuits tout en étant bien portant. » (Maryam.10)   
 
 
Ibn Almoubarak: Je ne vois pas avec vous de nourriture?  
 
La femme : « C'est Lui qui me nourrit et me donne à boire. » (Ach-chou’ara'.79)
 
Ibn Almoubarak: Avec quoi faites vous les ablutions??  
 
La femme : « Si vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure. » (An-nissa'.43) 
 
 
 
Ibn Almoubarak: J'ai avec moi de la nourriture, voulez vous manger?  
 
La femme : « Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit. « (Albaqara.187)
  
 
 
Ibn Almoubarak: Il nous est permis de manger durant le voyage.  
 
La femme : Mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez! « (Albaqara.184) 
  
 
Ibn Almoubarak: Pourquoi ne parlez vous pas comme moi??  
 
La femme : « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire. » (Qaf.18 ) 
  
 
 
Ibn Almoubarak: Quelle genre de personne êtes vous??  
 
La femme : « Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur: sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » (Al-isra'.36)
 
 
Ibn Almoubarak: Je me suis trompé, veuillez m'en excusez.  
 
La femme : « Pas de récrimination contre vous aujourd'hui! Qu'Allah vous pardonne. » (Youssouf.92)    
 
Ibn Almoubarak: Voulez vous que je vous porte sur mon chameau jusqu'à que vous rejoignez la caravane??  
 
La femme : « Et le bien que vous faites, Allah le sait. » (Albaqara.197)
  
 
Ibn Almoubarak: (J'ai fais accroupir mon chameau pour qu'elle puisse monter facilement.)
 
La femme : « Dis aux croyants de baisser leurs regards ». (Annour.30)   
 
 
Ibn Almoubarak: Montez ! … (Lorsqu'elle voulait monter, le chameau s'et enfui et lui a déchiré ses habits.)
 
La femme : « Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. » (Ach-choura'.30)  
   
 
Ibn Almoubarak: Patientez. !  
 
Lorsqu'elle est montée sur le chameau elle a dit: « Gloire à Celui qui nous a soumis tout cela alors que nous n'étions pas capables de les dominer. C'est vers notre Seigneur que nous retournerons. » (Azzoukhrouf.13-14)  
 
 
Ibn Almoubarak: j’ai pris la laisse de mon chameau et j’ai commencé à crier tout en marchant vite.  
 
La femme : « Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix. « (Loqman.19)
 
Ibn Almoubarak: Je me mis à marcher tout en chantonnât des poèmes.  
 
La femme : « Récitez donc ce qui (vous) est possible du Coran. » (Almouzzammil.20)   
 
Ibn Almoubarak: Vous avez fait beaucoup de bien, qu'Allah vous récompense de notre part.  
 
La femme : « Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. » (Albaqara.269)
   
Ibn Almoubarak: (Après avoir fais un bout de chemin avec elle, je lui demandais si elle avait un mari.)
 
La femme : « Ô les croyants! Ne posez pas de questions sur des choses qui si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. » ( Almaïda.101)  
 
 
 
Ibn Almoubarak: (Je me suis tu jusqu’à ce que nous avons rattrapés la caravane.) …Connaissez vous quelqu'un dans cette caravane??  
 
La femme : « Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. » (Alkahf.46)
  
 
 
Ibn Almoubarak: (j’ai su qu'elle avait des enfants.) … Que font-ils à la Mecque??  
 
La femme : « Ainsi que des points de repère. Et au moyen des étoiles (les gens) se guident. » (Annahl.16) 
  
 
 
Ibn Almoubarak: (J’ai su qu'ils étaient pauvres, alors je me suis dirigé vers les coupoles et les immeubles.) … Nous voilà arrivés aux coupoles, qui recherchez vous??
 
La femme : « Et Allah avait pris Abraham pour ami privilégié. » (Annissa'.125) …  
 
« Et Allah a parlé à Moïse de vive voix « (Annissa'.164) …  
 
« Ô ! Yahyâ, tiens fermement au Livre (la Thora)! (Maryam.12) 
Ibn Almoubarak: (Après les avoir appelés, 3 jeunes ressemblant aux lunes sont venus et se sont assis devant moi et leur mère, puis elle dit:
 
« Envoyez, donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voie quel aliment est le plus pur et qu'il vous en apporte de quoi vous nourrir. » (Alkahf.19) 
 
 
 
 
Ibn Almoubarak: (L'un d'eux a acheté de la nourriture et ils me l'ont présentée.)  
 
La femme : « Mangez et buvez agréablement pour ce que vous avez avancé dans les jours passés. » (Alhaqqa.24)  

 

 
 
 
 
Ibn Almoubarak: Maintenant votre nourriture est pour moi illicite.  
 
Les enfants : Pourquoi ô cheikh??
 
Ibn Almoubarak: Jusqu'à ce que vous m'informiez au sujet de votre mère.  
 
Les enfants : Depuis 40 ans notre mère ne parle qu'avec le Coran de peur qu'elle ne commette un péché et qu'elle encoure la colère du Miséricordieux et ceci depuis sa lecture du verset suivant: « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire. (Qaf.18 )   
 
 
Ibn Almoubarak: Gloire au Capable de ce qu'Il peut faire…. »Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. (Alhahid.21)

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Publié le 29 Juin 2011

bismilah  
   
salam    
 
Un agent de police  
 
 
 
 
 
 

Un agent de police vivant dans un pays musulman a écrit la lettre qui va suivre à un Cheikh. Cette lettre décrit les événements qui ont mené à son retour à Allah...:

 
Les accidents et victimes de la route faisaient partie de mon quotidien au travail, mais un jour un incident différent s’est produit.  
 
Mon partenaire et moi nous étions garés sur la bande d’arrêt de l'autoroute et avions commencé à discuter. Mais en une fraction de seconde, tout a changé lorsque nous avons entendu le bruit horrible de corps et de métal fusionner. Nous nous sommes aussitôt retourné pour voir ce qui venait de se passer : une collision de front, résultat d'un véhicule qui venait de glisser sur la route en plein milieu de la circulation.  
 
 
Impossible de vous décrire le carnage. Deux jeunes hommes étaient étendus dans la première voiture, tous les deux se trouvaient dans un état critique. Avec précaution nous les avons portés puis éloignés de la voiture avant de les reposer au sol.  
Nous sommes très vite repartis pour secourir le conducteur de la deuxième voiture. Mais il était mort. Nous sommes alors retournés vers les deux jeunes hommes couchés côte à côte sur le trottoir.  
 
 
Mon partenaire commença alors à leur réciter la Shahadah. “Dites: La iIaha illAllah, La iIaha illAllah…”  
... mais leurs langues refusèrent de témoigner. Ils commencèrent plutôt à murmurer, comme sous hypnose, les paroles d’une chanson. J’étais horrifié. Mais mon partenaire, qui avait de l'expérience, continua à leur répéter son instruction.  
 
J'étais debout et j’observais, sans faire le moindre mouvement, le regard fermé. De toute ma vie jamais je n’avais vu pareille chose. En fait, je n'avais jamais vu quelqu'un mourir devant moi, et encore moins d’une façon aussi tragique.  
 
 
Mon partenaire continuait à leur dire de réciter la Shahadah mais cela ne servait à rien. Le murmure de leur chanson finit par prendre fin, laissant lentement place au silence. Le premier se tut, puis ce fut au tour du deuxième. Pas le moindre mouvement. Ils étaient morts.  
 
Nous les avons alors emmenés jusqu’à notre voiture de patrouille, mon partenaire ne dit pas un mot. Nous n’échangeâmes pas même un soupir sur le trajet transportant les cadavres à l'hôpital le plus proche ..  
 
L'officier de police retomba de nouveau dans la routine, raconte-t-il, et commença à s’éloigner du chemin d'Allah. Mais un autre événement particulier eut lieu dans sa vie et scella cette fois-ci son retour à Allah. Il poursuit ainsi son récit : Quel drôle de monde. Après quelque temps, environ six mois, un accident étrange eut lieu. Un jeune homme conduisait normalement sur la route, mais dans un des tunnels menant à la ville, il fut mutilé à cause d’un pneu crevé.  
 
Il s'était garé sur le côté dans le tunnel et était sorti chercher une roue de secours à l’arrière du véhicule. Le bruit sifflant d'une voiture roulant à toute vitesse arrivait derrière. Une seconde après, elle entrait en collision avec la voiture stationnée, le jeune homme se trouvant entre les deux véhicules. Il tomba au sol gravement blessé.  
 
Je me précipitai alors sur les lieux, accompagné d’un autre partenaire différent de celui de l’accident précédemment mentionné. Nous transportâmes ensemble le corps du jeune homme jusqu’à notre voiture de patrouille et téléphonâmes à l'hôpital pour qu’ils se tiennent prêts pour son arrivée.  
 
C'était un jeune adulte dans la fleur de l'âge. On devinait qu’il était religieux par son apparence. On l'entendait chuchoter des paroles en le portant, mais dans notre hâte, nous n'avions pas prêter attention à ce qu'il disait.  
 
Cependant, lorsque nous l'avons placé sur le dos dans la voiture de patrouille nous avons fini par comprendre ce qu’il disait. Malgré la douleur, son coeur récitait le Coran ! Il était tellement absorbé dans sa récitation.. Subhan Allah, nul n'aurait pu croire que cette personne souffrait de douleurs atroces.  
 
 
Trempés de sang, ses vêtements avaient viré au rouge cramoisi, ses os avaient certainement éclatés en plusieurs endroits. Pour dire la vérité, il avait le regard fixe de celui qui venait de voir la mort.  
 
Il continuait à réciter de sa voix unique et tendre. Récitant chaque verset dans un rythme posé. De toute ma vie, je n'avais jamais entendu une telle récitation. Je me dis alors, je vais.. je vais lui dire de réciter la Shahadah tout comme l’avait fait mon ami; surtout maintenant que j'avais appris de ma précédente expérience.  
 
 
Mon partenaire et moi écoutions attentivement cette voix douce. J’en eus des frissons dans le dos et le haut du bras, j’en avais vraiment la chair de poule. Soudain, il cessa sa récitation. Je le regardai silencieusement lorsqu’il leva légèrement la main. Il avait l'index pointé vers les cieux, récitant la Shahadah (La ilaha illa Allah). Puis... sa tête retomba. Et plus rien.  
 
Je sautai alors sur le siège arrière pour sentir son pouls sur sa main, son coeur, et sa respiration. Il était mort !  
 
Je ne pouvais cesser de le regarder. Je laissai couler une larme mais honteux je la cachai aussitôt. Je me retournai vers mon partenaire et lui dit que la vie du garçon s’était arrêtée là - il éclata alors en sanglots. En voyant cet homme pleurer ainsi devant moi, je n'ai pas pu me contrôler et mon partenaire disparut alors de ma vue du fait de mes propres larmes. Le voiture de patrouille elle-même était à peine visible du fait de l’émotion que j’éprouvais.  
 
Nous arrivâmes à l'hôpital. Tout en traversant les couloirs avec précipitation, nous racontâmes à tous les médecins, les infirmières, et les personnes présentes ce qui était arrivé. Tant de personnes furent touchées par notre récit, certains en restèrent immobiles et muets, les yeux pleins de larmes.  
 
 
Aucun d’eux ne voulut quitter le jeune garçon avant de s’assurer de l’heure et du lieu de son enterrement.  
 
Un membre du personnel de l'hôpital téléphona à son domicile. Son frère répondit et fut informé de l'accident.  
 
Voici ce que son frère nous raconta à son sujet : Il avait pour habitude de sortir tous les lundis visiter son unique grand-mère qui habitait en dehors de la ville. Chaque fois qu’il lui rendait visite il prenait soin de passer du temps avec les enfants pauvres qui erraient dans les rues et les orphelins.  
 
Le village le connaissait bien - il était pour eux celui qui leur apportait des livres et des k7 sur l’Islam. Son Mazda poussiéreux était toujours plein de riz et de sucre et même des sucreries ; jamais il n’oubliait d'apporter des sucreries aux familles qui étaient dans le besoin.  
 
Personne ne pouvait le décourager de prendre le long voyage qui conduisait jusqu’à ce village. Il répondait toujours poliment que ce long trajet lui permettait de revoir le Coran et d’écouter des cassettes de lectures islamiques.  
 
Et... et que grâce à chaque étape conduisant à la ville il espérait trouver une récompense auprès d’Allah.. 

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Publié le 27 Juin 2011

bismilah  
 
salam    
 
 
L'amour d'un père  
 
 
 
 
Un jeune homme s'apprêtait à obtenir son diplôme de fin d'étude. Pendant plusieurs mois il avait admiré une belle voiture de sport exposé dans un showroom, et sachant que son père pouvait bien la lui offrir, il lui avait déjà dit que c'est ça qu'il voulait comme cadeau. Comme le jour de la remise des diplômes s'approchait,le jeune homme s'attendait à voir des signes que son père lui avait déjà acheté la voiture.  
 
Finalement, au matin du " jour j " , son père l'appela dans son bureau et il lui dit comment il était fier d'avoir un fils aussi intelligent et formidable, et comment il l'aimait beaucoup. Le père tendit à son fils une boite dans un emballage cadeau, curieux mais aussi déçu le jeune homme ouvrit la boite et découvrit un beau Coran avec une couverture en cuir. Très furieux, il éleva la voix sur son père et lui dit : " avec tout ton argent, tu ne m'offres qu'un Coran ??? " et claquant la porte, il sortit de la maison en laissant derrière lui le Saint Coran.  
 
Plusieurs années sont passées et le jeune homme se trouva couronné de succès dans le monde des affaires, il s'acheta une grande et belle maison et il fonda une famille merveilleuse. Un jour, il se souvint de son père qui était devenu très vieux et se dit qu'il devait aller le voir, car il ne l'avait plus revu depuis le jour qu'il avait obtenu son diplôme. Juste avant de partir, il reçut un télégramme lui disant que son vieux père venait de mourir et qu'il avait cédé tous ses biens à son fils. Il devait donc partir immédiatement pour s'occuper de son héritage  
 
Quand il arriva dans la maison de son père, soudain, son coeur fut rempli de tristesse et de regret... il se mit à fouiller dans les dossiers importants de son père et il tomba sur ce Coran à l'endroit même où il l'avait laissée il y a plusieurs annees...il éclata en sanglots, ouvrit le Coran et se mit à tourner les pages. Et comme il lisait ces paroles, une clé de voiture tomba d'une enveloppe qui était collée à la couverture à l'arrière du Coran.  
 
La clé avait une étiquette avec le nom du concessionnaire du showroom, le même concessionnaire qui vendait la belle voiture de sport qu'il désirait tant avoir et sur l'étiquette figurait la date du jour de la remise de son diplôme, et ces mots... " TOUT A ETE PAYE "  
 
Combien de fois ne sommes-nous pas passes à coté des bénédictions d'Allah , simplement parce qu'elles ne viennent pas de la manière que nous le voulons ?  

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Publié le 25 Juin 2011

bismilah  
   
salam    
 
 
Deux grandes jarres  
 
 
 
   




Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.  
 
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages. Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.  
 
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. "Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser." "Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?" "Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l'eau.  
 
Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée. Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: "Pemndant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".  
 
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau. Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite?  
 
C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti. J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."  
 
Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.  
 
Il vaut mieux prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous, Christian! Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être déformés. Souvenez-vous d'apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste. Merci d'apprécier amicalement mes imperfections - et, plus important pour vous - d'apprendre à aimer les vôtres.  


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Publié le 21 Juin 2011

bismilah    
 
salam    
 
Le cheval blanc  
 
 
 
 
Il y avait dans un village un vieil homme très pauvre, que les rois eux-mêmes jalousaient car il possédait un magnifique cheval blanc. Ils lui proposaient des sommes fabuleuses pour ce cheval, mais l'homme refusait systématiquement : " Ce cheval n'est pas un cheval pour moi, disait-il, c'est une personne. Et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami? " Il était pauvre, mais jamais il ne vendit son beau cheval. Un matin, il s'aperçut que le cheval n'était plus dans son écurie.Tous les villageois se rassemblèrent et s'exclamèrent :" Pauvre fou de vieillard! Nous savions qu'un jour ce cheval serait volé. Il aurait mieux valu le vendre. Quel malheur!"
 
Le vieillard répondit : " N'allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c'est un malheur ou une bénédiction, car ce n'est qu'un fragment. Qui sait ce qui va suivre?" Les gens se moquèrent de lui. Ils avaient toujours pensé qu'il était un peu fou. Mais quinze jours après, une nuit, le cheval revint. Il n'avait pas été volé, il s'était simplement échappé. Il ramenait avec lui une douzaine de chevaux sauvages! Les gens s'assemblèrent à nouveau :" Vieil homme, tu avais raison, dirent-ils, ce n'était pas un malheur. En réalité, cela s'est avéré être une bénédiction."  
 
Le vieillard répondit : "De nouveau, vous allez trop loin. Dites simplement que le cheval est de retour. Qui sait si c'est une bénédiction ou non? Ce n'est qu'un fragment. Vous lisez un seul mot dans une phrase, comment pouvez-vous juger du livre tout entier?" Cette fois, ils ne purent ajouter grand-chose, mais en eux-mêmes ils savaient qu'il avait tort. Douze magnifiques chevaux étaient arrivés!!!... Le vieil homme avait un fils unique qui commença à dresser les chevaux sauvages. Une semaine tout juste après, il tomba de cheval et se brisa les jambes. A nouveau les gens se réunirent et, à nouveau, ils jugèrent :  
 
" Tu avais encore raison, c'était un malheur! dirent-ils. Ton fils unique a perdu l'usage de ses jambes, et il était le seul soutien de ta vieillesse. Maintenant, te voilà plus pauvre que jamais." " Vous êtes obsédés par le jugement, répondit le vieil homme. N'allez pas si loin. Dites seulement que mon fils s'est brisé les jambes. Personne ne sait si c'est un malheur ou une bénédiction. La vie vient par fragments et vous ne pouvez tout connaître à l'avance. Quelques semaines plus tard, il advint que le pays entra en guerre et tous les jeunes gens de la ville furent réquisitionnés de force par l'armée. Seul le fils du vieil homme ne fut pas pris, car il était infirme.  
 
La ville entière se lamentait et pleurait : c'était une guerre perdue d'avance et tous savaient que la plupart des jeunes gens ne reviendraient jamais. Ils se rendirent auprès du vieil homme : "Tu avais raison, reconnurent-ils, cet accident s'est avéré être une bénédiction pour toi. Il se peut que ton fils soit infirme, mais il est encore avec toi. Nos fils, eux, sont partis pour toujours."Le vieil homme dit encore :"Vous continuez à juger sans cesse. Personne ne sait ! Bornez-vous à dire que vos fils ont été contraints d'entrer à l'armée et que mon fils ne l'a pas été. Seul Dieu, le Tout Puissant, sait s'il s'agit d'une bénédiction ou d'un malheur."  

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Rédigé par Oussoul

Publié dans #Rappels

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Publié le 20 Juin 2011

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Conversation avec un prêtre  
 
 
 
   
Ce texte est un extrait du second volet d’un sermon du vendredi prononcé par le Sheikh `Abd Al-Hamîd Kishk en Égypte.  
 
Chers messieurs, permettez-moi de vous emmener avec moi rapidement à la ville de Bassora, en Irak. Allons-y...  
 
Nous sommes maintenant dans la ville de Bassora. Le connaisseur de Dieu Abû Yazîd Al-Bastâmî [1] était en train de dormir la nuit, lorsqu’il entendit dans son sommeil, après la prière de l’aube, quelqu’un l’appeler en ces termes : « Ô Abû Yazîd, cette nuit est une nuit de fête chez les Chrétiens. Fais tes ablutions, et va les rejoindre dans leur monastère. Tu seras assurément émerveillé par la Sagesse d’Allâh ». Il fit donc ses ablutions et entra dans le monastère chrétien de Bassora.  
 
Lorsque le prêtre se leva pour prononcer son prêche devant les paroissiens, il dit : « Je ne puis parler en présence d’un mahométan entré dans notre monastère ».  
- « Notre père, comment pouvez-vous être certain qu’il est mahométan », demanda l’assemblée.  
- « Les disciples de Muhammad portent sur leurs visages la trace laissée par les prosternations » [2].  
 
Lorsqu’il fit signe à Abû Yazîd de sortir, ce dernier répondit : « Par Allah, je ne m’en irai pas tant qu’Allah n’aura pas jugé entre vous et moi et Il est le plus juste des Juges ».  
 
- « Dans ce cas, nous te poserons des questions. Si tu réponds avec justesse à toutes nos questions, nous croirons en ton Prophète. Mais si tu te trompes sur une seule question, tu ne sortiras d’ici que sur nos épaules, le corps sans vie ! », affirma le père.  
 
- « Pose toutes les questions que tu souhaites, » fit Abû Yazîd.  
Le prêtre demanda donc :  

Qu’est-ce qui est unique n’ayant point de second ?
Que sont les deux n’ayant point de troisième ?

  1. Que sont les trois n’ayant point de quatrième ?  
  2. Les quatre n’ayant point de cinquième ?  
  3. Les cinq n’ayant point de sixième ?  
  4. Les six n’ayant point de septième ?  
  5. Les sept n’ayant point de huitième ?  
  6. Les huit n’ayant point de neuvième ?  
  7. Les neuf n’ayant point de dixième ?  
  8. Que sont les dix qui peuvent se démultiplier ?
     
  9. Qui sont les onze frères ?  
     
  10. Quel est le miracle qui est composé de douze éléments ?  
     
     
  11. Quelle est la famille composée de treize membres ?  
     
     
  12. Quelles sont les quatorze choses qui ont parlé à Dieu ?  
     
     
  13. Quelle est la chose qui a exhalé un souffle sans pour autant posséder une âme ?  
     
     
  14. Quel est le tombeau qui transporta son hôte ?  
     
     
  15. Quelle est la chose que Dieu a créée et dont Il a valorisé l’importance ?  
     
     
  16. Quelle est la chose que Dieu a créée et dont Il a méprisé l’importance ?  
     
     
  17. Quelles sont les choses que Dieu a créé sans père ni mère ?  
     
     
  18. Qui sont ceux qui ont menti et sont entrés au Paradis ?  
     
     
  19. Qui sont ceux qui ont dit vrai et sont entrés en Enfer ?  
     
     
  20. Que signifie : « Par les vents éparpilleurs ! Par les porteurs de fardeaux ! Par les glisseurs agiles ! Par les distributeurs selon un commandement ! » [3].  
     
     
  21. Quel est l’arbre possédant douze branches, sur chaque branche se trouvant trente feuilles et chaque feuille portant en elle cinq fruits : trois à l’ombre et deux au soleil ?  
 
Réponds Abû Yazîd !  
Abû Yazîd se leva tandis qu’Allâh fit descendre Sa Quiétude dans son être tout entier. Il dit alors :  
  1. Concernant l’unique n’ayant pas de second, il s’agit de : « Dis : Allah est Un » [4].  
     
     
  2. Quant aux deux n’ayant point de troisième, il s’agit du jour et de la nuit : « Nous avons fait de la nuit et du jour deux signes » [5].  
     
     
  3. Les trois n’ayant point de quatrième sont les trois épreuves qu’a fait subir Al-Khidr à Moïse : « Et après qu’ils furent montés sur un bateau, l’homme (Al-Khidr) y fit une brèche » [6]. « Quand ils eurent rencontré un enfant, l’homme le tua » [7]. « Quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants » [8]. « Ceci marque la séparation entre toi et moi, dit l’homme » [9].  
     
     
  4. Les quatre n’ayant point de cinquième sont la Thora, le Psautier, l’Évangile et le Coran.  
     
     
  5. Les cinq n’ayant point de sixième sont les cinq prières quotidiennes prescrites par Allâh.  
     
     
  6. Les six n’ayant point de septième correspondent aux six jours de la Création : « En effet Nous avons créé les cieux et la terre et ce qui existe entre eux en six jours » [10].  
     
    À cet instant, le prêtre demanda : - Pourquoi est-il précisé à la fin du verset « sans éprouver la moindre lassitude ».  
    - « Parce que les Juifs et les Chrétiens ont affirmé qu’Allâh a éprouvé de la fatigue après avoir créé l’univers. C’est pourquoi pour réfuter cette thèse, Allah a inséré cette précision dans le verset ».  
     
     
  7. Concernant les sept n’ayant point de huitième, il s’agit des sept cieux : « Celui Qui a créé sept cieux superposés » [11].  
     
     
  8. Quant aux huit n’ayant point de neuvième, il s’agit des huit anges porteurs du Trône d’Allâh : « Tandis que huit, ce jour-là, porteront au-dessus d’eux le Trône de ton Seigneur » [12].  
     
     
  9. Les neuf n’ayant point de dixième correspondent aux neufs miracles de Moïse - paix et bénédiction sur lui.  
     
     
    Le prêtre demanda alors de les énumérer.  
     
    Il dit : « La main, le bâton, la traversée de la mer, la disette, le déluge, les criquets, les poux, les grenouilles et le sang ».  
     
     
  10. Au sujet des dix susceptibles de se démultiplier, il s’agit des bonnes actions : « Quiconque viendra avec une bonne action en aura dix fois autant » [13] ; « Allah multiplie la récompense à qui Il veut » [14].  
     
     
  11. À la question, qui sont les onze frères : « J’ai vu en songe onze astres » [15]. Les onze frères de Joseph.  
     
     
  12. Le miracle qui est composé de douze éléments : « Et quand Moïse demanda de l’eau pour désaltérer son peuple, c’est alors que Nous dîmes : "Frappe le rocher avec ton bâton". Et tout d’un coup, douze sources en jaillirent » [16].  
     
     
  13. La famille composée de treize membres est : « Et aussi le soleil et la lune ; je les ai vus prosternés devant moi » [17]. Aux onze frères de Joseph s’ajoutent le soleil et la lune correspondant au père et à la mère. Voilà bien treize membres.  
     
     
  14. Les quatorze choses ayant parlé à Allâh sont les sept cieux et les sept terres : « "Venez tous deux, bon gré, mal gré". Tous deux dirent : "Nous venons obéissants". Il décréta d’en faire sept cieux en deux jours » [18].  
     
     
  15. Quant au tombeau ayant transporté son hôte, il s’agit de la baleine qui avait avalé Jonas : « La baleine l’avala alors qu’il était blâmable » [19].  
     
     
  16. La chose ayant exhalé un souffle sans pour autant posséder une âme est l’aube : « Et par l’aube quand elle exhale son souffle ! » [20].  
     
     
  17. La chose qu’Allah a créée et dont Il a valorisé l’importance est la ruse féminine : « Votre ruse est vraiment énorme ! » [21]  
     
     
  18. La chose qu’Allâh a créée et a dépréciée est le cri des ânes : « Car la plus détestable des voix, c’est bien la voix des ânes » [22].  
     
     
  19. Allah a créé sans père ni mère : Adam - paix sur lui -, les Anges, le bélier d’Ismaël et la chamelle de Sâlih.  
     
     
  20. Ceux qui ont menti et sont entrés au Paradis sont les frères de Joseph : « Et ils vinrent à leur père, le soir, en pleurant. Ils dirent : ’Ô notre père, nous sommes allés faire une course, et nous avons laissé Joseph auprès de nos effets ; et le loup l’a dévoré’ » [23]. Mais malgré cela, Joseph leur dit : « Qu’Allah vous pardonne. C’est Lui le plus Miséricordieux des miséricordieux » [24].  
     
     
  21. Quant à ceux qui ont dit vrai et sont entrés en Enfer : « Et les Juifs disent : "Les Chrétiens ne tiennent sur rien" ; et les Chrétiens disent : "Les Juifs ne tiennent sur rien" » [25].  
     
     
  22. Les « éparpilleurs » sont les vents, « les porteurs de fardeaux » sont les nuages porteurs de pluie, « les glisseurs agiles » sont les vaisseaux qui voguent sur les mers, « les distributeurs selon un commandement » sont les Anges qui nous distribuent nos subistances, et consignent nos bonnes et nos mauvaises actions, selon un commandement divin.
     
  23. Enfin, quant à l’arbre, il s’agit de l’année qui s’écoule. Cet arbre compte douze branches correspondant aux douze mois de l’année. Chaque branche porte en elle trente feuilles, c’est-à-dire trente jours. Et chaque feuille contient cinq fruits qui correspondent aux cinq prières quotidiennes. Trois sont à l’ombre : les prières du coucher du soleil, de la nuit et de l’aube. Et deux sont au soleil : la prière de midi et celle de vespres.  
 
Abû Yazîd dit alors au prêtre : « Je vais te poser à mon tour une question et une seule uniquement ».  
- « Je t’écoute », fit le Prêtre.  
- « Quelle est la clef du Paradis ? », demanda Abû Yazîd.  
Le prêtre resta silencieux. Les paroissiens l’interpellèrent alors en disant :  
- « Vous lui avez soumis de très nombreuses questions et il vous a répondu parfaitement. Maintenant qu’il vous interroge à votre tour sur une seule question, vous vous défilez ? »  
- « Par Dieu, je connais parfaitement la réponse à sa question, c’est plutôt que je crains votre réaction », affirma le prêtre.  
- « Réponds et ne crains rien », rétorqua l’assemblée.  
Le prêtre se leva et déclara :  
- La clef du Paradis est : « Lâ ilâha illallâh muhammadur-rasûl allâh, il n’y a de dieu que Dieu et Muhammad est le Messager de Dieu ».  
C’est alors que les paroissiens répétèrent en chœur : « Lâ ilâha illallâh muhammadur-rasûl allâh ».  
Et ils firent changer leur église en mosquée où il ne fut plus adoré qu’Allâh, l’Unique sans associé.  
 
 
P.-S.Traduit de l’arabe d’un enregistrement audio disponible en ligne sur le site Islamway.com.  
Notes  
[1] Abû Yazîd Al-Bastâmî a vécu de 745 à 874. NdT  
[2] Le prêtre fait référence au verset 28 de la sourate 48, Al-Fath : « Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation ». NdT  
[3] Sourate 51, Adh-Dhâriyât, les Éparpilleurs, versets 1 à 4. NdT  
[4] Sourate 112, Al-Ikhlâs, la Sincérité, verset 1. NdT  
[5] Sourate 17, Al-Isrâ’, le Voyage nocturne, verset 12. NdT  
[6] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 71. NdT  
[7] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 74. NdT  
[8] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 77. NdT  
[9] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 78. NdT  
[10] Sourate 50, Qâf, verset 38. NdT  
[11] Sourate 67, Al-Mulk, la Royauté, verset 3. NdT  
[12] Sourate 69, Al-Hâqqah, la Révélatrice, verset 17. NdT  
[13] Sourate 6, Al-An`âm, les Bestiaux, verset 160. NdT  
[14] Sourate 2, Al-Baqarah, la Génisse, verset 261.  
[15] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 4. NdT  
[16] Sourate 2, Al-Baqarah, La Génisse, verset 60. NdT  
[17] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 4. NdT  
[18] Sourate 41, Fussilat, verset 11. NdT  
[19] Sourate 37, As-Sâffât, Les Rangées, verset 142. NdT  
[20] Sourate 81, At-Takwîr, l’Obscurcissement, verset 11. NdT  
[21] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 28. NdT  
[22] Sourate 31, Luqmân, verset 19. NdT  
[23] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, versets 16 et 17. NdT  
[24] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 92. NdT  
[25] Sourate 2, Al-Baqarah, la Génisse, verset 113. NdT  
 
islamophile.org  

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