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Publié le 18 Juillet 2009

bismilah  
 
salam  
Leçon n°1  
 
L'Attestation de foi ou la parole pure.   
 
 
 
 
1.1 Introduction  
 
Il n'y a pas de dieu autre que Dieu et Muhammad est Son Prophète.  
 
Cette sainte parole est la base fondamentale sur laquelle repose notre religion divine : L'Islam. 
  
Sans cette fondation, l'édifice de l'Islam ne pourrait exister, et aucun bon acte de l'homme ne saura être digne de louange auprès de Dieu.  
 
Le Prophète dit dans le hadith à ce sujet:  
 
عَنْ أَبِي عنْدِ الرَّحْمَنِ عبدِ الله بن عُمَرَ بن الخطّبِ رَصِيَ الله عَنْهُمَا قَالَ:  
سَمِعْتُ رَسُولِ الله ( صلى الله عليه و سلم ) يَقَولُ:
بُنِيَ الْإسْلَامُ عَلَى خَمْسٍ : شَهَادَةِ أَنْ لَا إِلَهَ إِلَّا الله وَأَنِ مُحَمَّداً رَسُولُ الله , وَإِقَامِ الصَّلَاةِ , وَإِيتَاءِ الزَّكَاةِ , وَحَجَّ الْبَيْتِ , وَ صَوْمِ رَمَضَان .  
 
( رَوَاهُ الْبُخَارِيُّ وَ مُسْلِمٌ )  
 
En phonétique:  
 
"Bouni a al Islamou 3ala khamsine:  
shahadati ane la ilaha illa Allah ou anna Mouhammadane Rassoul Allah  
wa iqami assalat  
Wa ita i zzakat  
Wa hajja al bayti  
• Wa sawmou Ramadhane  
 
 
Abu Abd ar-Rahman, Abdullah fils de Omar ibn al-Khattab (qu’Allah les agrée tous deux) rapporte : « j’ai entendu l’Envoyé de Dieu (Paix et salut à lui) dire :  
 
«Les fondements de l’islam sont au nombre de cinq :  
- l’attestation qu’il n’est pas de divinité si ce n’est Dieu et que Muhammad est l’envoyé de Dieu ;  
- laccomplissement de la prière ;  
- le versement de limpôt légal (zakat),  
- le pèlerinage à la Mecque  
- le jeûne du mois de Ramadan»  (Hadith rapporté par al-Bukhari et Muslim ) 
 
 
L'attestation de foi est une déclaration d'amour à Allah, et un serment d'accomplir toutes les obligations que la religion a mis à notre service pour nous protéger.  
 
Notre implication dans l'amour et l'application du contenu de cette parole permet d'affirmer notre croyance à l'Unicité d'Allah et dans la mission prophétique de Son serviteur Muhammad.  
 
En affirmant avec dévotion, compréhension et conviction cette croyance dans cette parole bénie, nous gagnons le bénéfice de toutes les récompenses divines qui sont promises à ceux qui croient en la foi.  
 
C'est un devoir et une nécessité de tous les instants pour chaque croyant d'être en mesure de la prononcer parfaitement sans faire d'erreur. Il en est de même pour une récitation parfaite dépourvue de compréhension et d'implication, qui ne peut alors être qualifié de "déclaration solennelle". 

Leçon n°2 
Les sens et les implications   
 
 
 
 
La parole bénie comporte 2 parties :  
 
1. La ilaha illa Allah  
2. Mouhammad Rassoul Allah  
 
 
Dire et s'impliquer dans "La ilaha illa Allah" consiste à rejeter totalement que Dieu fut créé individuellement ou collectivement par une quelconque entité. Car absolument tout ce qui existe est la création de Dieu.  
 
Nous devons avoir la pleine conviction à travers l'affirmation de la parole "la ilaha illa Allah" [Il n'y a de dieu que Dieu]:  
 
Qu'Allah est Unique et qu'Il n'a point de semblable à Lui.  
 
Dieu dit :  
ليس كمثله شي  
 
"Layssa kamithlihi chay" « Rien n'est tel que Lui. ». (Sourate La Concertation/ achHoura, verset 11)  
 
 
Que Ses créations ne Lui ressemblent pas, et qu'absolument rien ne lui ressemble.  
Qu'Il n'est ni associé, ni engendré, ni été engendré,  
Qu'Il est indivisible en personne  
Qu'Il est éternel et Infini,  
Qu'Il n'a ni commencement ni fin,  
Qu'Il est Le Tout-Puissant  
Qu'Il est Le Très Juste  
Qu'Il est Le soutien de tous,  
Qu'Il est Le Créateur de toutes choses, "Allahou khaliqou koulla chay"  
Qu'Il est Le Créateur des cieux et de la terre, et de tous les endroits. Rien ne contient Allah, et Il ne peut-être dans ce qu'Il a créé, car Allah est indépendant de Ses créatures et de Ses créations.  
Qu'Il est Le Protecteur de tous les mondes,  
Qu'Il a créé tous les êtres, que c'est Lui qui nous protège et protège toutes les créatures,  
Qu'Il sait tout, "Houwa l Bassir"  
Qu'Il entend tout, "Houwa sSami3"  
Que rien ne peut se dérober à Lui, "la yakhfa 3anhou chay"  
Qu'Il connait tous mes actes, cela aussi bien les cachés que ceux fait en public "ya3lamou ma toussirouna wa ma tou3linouna,  
Qu'Il entend tous des mots que je prononce.,  
Qu'Il connait tous les secrets que je garde au fond de mon cœur, "ya3lamou ma fi ssoudour"  
Qu'Il entend même les murmures de ma pensée,  
Qu'Il dispose de la vie et de la mort, houwa youhyi wa youmit  
Qu'Il contrôle à Lui Seul la maladie et la santé, la pauvreté et la richesse, les pertes et les gains ;  
Qu'Il est Le Miséricordieux, Compatissant, secourable, que c'est Lui et Lui Seul que je dois prier,  
C'est Lui et Lui Seul que nous devons craindre et de Qui nous devons espérer, et à Lui Seul que je dois demander et obtenir la protection.  
 
Je dois suivre ses commandements et uniquement les siens.  
 
Résumé:  
 
L'adoration d'Allah est valable de la part de celui qui croit en l'existence d'Allah, et qui ne l'assimile à aucune créature ni dans Ses attributs (au nombre de 99) ni à Ses créatures. Dieu est Unique. Rien n'est tel que Lui. Il est Le Créateur de toutes choses, Il est Le Créateur du temps et des endroits, Il en est donc indépendant, on ne peut ni Lui attribuer un début ni un endroit. 

Leçon n°3  
 
Mouhammad Rassoul Allah
Mouhammad le Prophète de Dieu  
 



1. Le Prophète est envoyé par Allah  
 
Notre attestation de foi, ne saurait être complète sans avoir reconnu par le coeur et la raison que Muhammad est le Prophète de Dieu et Son envoyé.  
 
Il est le serviteur de Dieu et un être humain. Un être humain choisi par Dieu, parmi les autres prophètes envoyés avant lui pour transmettre le message de l'unicité divine. Allah a envoyé le Prophète en tant que bienfait et miséricorde pour le monde des hommes et des djinns. 
 
 
 
wama arsalnaka illa rahmatan lil^alamina  
  
 
107. Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers. (Sourat 21 Al Anbiya - verset 107)  
 
 
 
 
laqad ja-akoum rasouloun min anfousikoum ^azizoun ^alayhi ma ^anittoum harisoun ^alaykoum bialmou/minina raoufoun rahimoun  
 
128. Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est compatissant et miséricordieux envers les croyants. (Sourat 9 At Tawbah - verset 128)  
 
 
 
 
laqad manna allahou ^ala almou/minina idh ba^atha fihim rasoulan min anfousihim yatlou ^alayhim ayatihi wayouzakkihim wayou^allimouhoumou alkitaba waalhikmata wa-in kanou min qablou lafi dalalin moubinin  
 
164. Dieu a très certainement fait une faveur aux croyants lorsqu'Il a envoyé chez eux un messager de parmi eux-mêmes, qui leur récite. Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils fussent auparavant dans un égarement évident. (Sourat 3 Al Imran - verset 164)  
 
 
Le Prophète a pratiqué lui-même ses lois, et nous les a enseignés. C'est seulement par lui et à travers lui que nous pouvons connaître les commandements d'Allah. 
  
 
 
houwa alladhi ba^atha fi al-oummiyyina rasoulan minhoum yatlou ^alayhim ayatihi wayouzakkihim wayou^allimouhoumou alkitaba waalhikmata wa-in kanou min qablou lafi dalalin moubinin  
 
2. C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident (Sourat 62 Al Jumua - verset 2)  
 
 
2. L'obligation de le suivre et de lui obéir  
 
Les commandements que Dieu lui a révélé sont autant de guide que l'homme qui veut la réussite dans ce bas monde éphémère et dans l'au delà, doit suivre. Sa fonction est de nous enseigner les lois divines.  
 
Allah azawajal  dit :  
 
 
 
faaminou biallahi warasoulihi waalnnouri alladhi anzalna waallahou bima ta^malouna khabiroun 
  
8.Croyez en Dieu, et en Son Prophète et à la lumière que nous avons fais descendre…." (Sourat 64 At Tagabun - verset  8) 
  
 
 
ya ayyouha alladhina amanou ati^ou allaha warasoulahou wala tawallaw ^anhou wa-antoum tasma^ouna  
 
 
20. Ô vous qui croyez ! Obéissez à Dieu et à Son messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l'entendez (parler). (Sourat 8 Al Anfal -verset 20) 
 
 
qoul in kountoum touhibbouna allaha faittabi^ouni youhbibkoumou allahou wayaghfir lakoum dhounoubakoum waallahou ghafouroun rahimoun  
 
31. Dis : "Si vous aimez vraiment Dieu, suivez-moi, Dieu vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux.  
 
qoul ati^ou allaha waalrrasoula fa-in tawallaw fa-inna allaha la youhibbou alkafirina  
 
32. Dis : "Obéissez à Dieu et au Messager. Et si vous tournez le dos... alors Dieu n'aime pas les infidèles ! (Sourat 3 Al Imran - versets 31 et 32)  
 
 
qoul ati^ou allaha wa-ati^ou alrrasoula fa-in tawallaw fa-innama ^alayhi ma hoummila wa^alaykoum ma hoummiltoum wa-in touti^ouhou tahtadou wama ^ala alrrasouli illa albalaghou almoubina 
  
54. Dis : "Obéissez à Dieu et obéissez au messager […] Et si vous lui obéissez, vous serez bien guidés […]". (Sourat 24 An Nur - verset 54)  
 
 
Le Prophète dit dans un hadith : "Toute ma communauté entrera au paradis sauf celui qui ne le veut pas"  
Ils dirent (les compagnons): "Et qui ne le veut pas Ô Prophète de Dieu ?"  
Il dit: "Celui qui m'obéit entrera au paradis, et celui qui me désobéit, alors le voila (celui qui n'a pas voulu y entrer)"  
 
"Koul oummati yadkhoulouna al janna illa mane aba  
Qila: Wa mane yab'a ya Rassoul Allah ?  
Qala: Mane ata3ani dakhala al janna wa mane 3assani faqad aba"  
 
Je crois en tout ce qu'il a enseigné, en tout ce qu'il a prêché, visible ou invisible.  
 
 
 
3. Le modèle parfait  
 
Je le considère comme le modèle parfait pour l'humanité et pour moi-même.  
 
 
 
laqad kana lakoum fihim ouswatoun hasanatoun liman kana yarjou allaha waalyawma al-akhira waman yatawalla fa-inna allaha houwa alghanniyyou alhamidou  
 
6. Vous avez certes eu en eux un bel exemple [à suivre], pour celui qui espère en Dieu et en le Jour dernier : mais quiconque se détourne... alors Dieu Se suffit à Lui-même et est Digne de louange. (Sourat 60 Al Mumtahanah - verset 6)  
 
Il n'y a plus de prophète, ni de prophétie, ni de livre saint après le Prophète Muhammad salla Lahou 3alayhi wa salam . Celui qui obéit au Prophète, obéit très directement à Dieu. Quand à celui qui lui désobéit, désobéit à Dieu.  
 
Notre modèle dans la vie d'ici-bas, jusqu'à notre dernier souffle, c'est le Prophète Muhammad salla Lahou 3alayhi wa salam .  
 
 
 
4. L'Aimer et l'honorer fait partie de la foi  
 
Aimer le Prophète est une obligation et une guérison pour les cœurs. Cela relève de la foi du musulman.  
 
Abu Ali Al Ghassani rapporte que le Prophète salla Lahou 3alayhi wa salam  a dit : "Aucun de vous ne croira vraiment tant que je ne serai pas plus cher à ses yeux que ses enfants, son père et tous les hommes."  
 
Les enseignements du Prophète salla Lahou 3alayhi wa salam  sont complets et définitifs, ils ne souffrent d'aucune imperfection. Le Musulman doit toujours resté lucide dans la pratique de sa religion et de sa vie de tous les jours. C'est en ce sens là, qu'il ne doit améliorer sa personne en prenant en exemple que le Prophète salla Lahou 3alayhi wa salam .  
 
En aucun cas, il ne doit porter attention ni donner aucune crédibilité à ce qui est de nature à le contredire ou à faire, dire, penser, aimer quelque chose qu'il n'a pas approuvé, et pis encore... qu'il a rejetté.Tout ce qui va à l'encontre des enseignements du Prophète se doit d'être refusé, cela aussi bien par le coeur, que par les faits et gestes, que par la langue.  
 
Toute personne qui dénigre le Prophète, sur sa personnalité, ses faits, gestes, actes, ne saurai être une bonne personne, et ne peut en aucun cas être suivi ni sur le plan religieux, ni en tant que conseiller, ni même faire l'objet d'une fréquentation.  
 
Le Musulman n'a pas de culte pour le Prophète, mais Il le vénère, il lui donne sa valeur et sa grandeur que Dieu lui donne. 


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Publié le 18 Juillet 2009

      
 
       
 
Insulter les compagnons (que Dieu soit satisfait d'eux)      
 
 

Dieu Le Très Haut dit:"Celui qui manifeste de l'inimitié à l'encontre de l'un de Mes serviteurs dévoué, Je serai en guerre contre lui."  
 
Le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit:"N'insultez pas mes Compagnons! Je jure par Celui Qui détient mon âme de Sa Main! Si l'un d'entre vous dépense l'équivalent de la montagne d'Uhud en or, il ne pourra arriver au poids de l'un d'eux, et même pas à sa moitié! " (URA)  
 
"Craignez Dieu! Craignez Dieu! En ce qui concerne mes Compagnons! Ne les prenez pas pour cibles, après moi! Celui qui les aime, de mon amour je l'aimerai; celui qui aura éprouvé de l'inimitié envers eux, ma haine lui sera accordée. Celui qui leur porte préjudice, il cherche par là à me nuire, quant à celui qui me nuit, il a, en vérité, cherché à nuire à Dieu! Celui qui veut nuire à Dieu, Dieu risque de faire tomber à tout moment Sa colère sur lui" (rapporté par At-tirmidhi)  
 
Voilà le devenir de ceux qui s'avisent d'insulter les Compagnons, ou d'inventer à leur sujet des propos mensongers, ou encore de les calomnier.  
 
Lorsque le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit:"Dieu! Dieu..." Il voulait avertir de la gravité du fait de porter atteinte à ses Compagnons ou de les haïr. C'est à l'exemple de quelqu'un qui, pour avertir de l'horreur de l'Enfer, dirait:"Le Feu! Le Feu..." C'est-à-dire: Craignez le! et prenez en garde.  
 
Lorsque le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit:"Ne les prenez pas pour cibles", il a sous-entendu de vos insultes et de vos calomnies.  
 
On emploie effectivement l'expression suivante: prendre quelqu'un "gharadan" (pour cible) de ses insultes.  
 
Le respect et cet amour qu'on leur doit, sont dus à leurs qualités et à ce qu'ils on fait: ils ont eu le mérité de côtoyer le Prophète Salla-llah allahi wa salam , ils ont cru en son message; ils l'ont appuyé et assisté en payant de leurs bien et ont fait sacrifice de leur vie.  
 
Donc, le fait de les aimer est le signe évident que l'on aime le Prophète Salla-llah allahi wa salam à travers eux. Et, de Même, le fait de les détester est un témoignage de l'animosité que l'on éprouve à l'encontre du Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam.  
 
Dans un hadith, rapporté par Ibn Thâbit, le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit:"L'affection que l'on ressent à l'égard des "Ansârs" (les gens de Médine qui ont appuyé le Prophète) fait partie de la foi; le fait de les détester fait partie de l'hypocrisie."  
 
Cette affection, ils l'ont effectivement méritée par le fait qu'ils ont été les premiers à adhérer au message; ils l'ont méritée également par les combats qu'ils ont menés contre la mécréance aux côtés du Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam.  
 
Si l'on veut bien connaître les mérites des Compagnons, il faut lire leur biographie, étudier leurs traits de caractère, voir le soutien qu'ils ont apporté au Prophète saws et comprendre l'action qu'ils ont menée ainsi qu'après sa mort.  
 
Tout ce que l'on sait au sujet de la pratique religieuse, des règles se rapportant à la Loi de Dieu, ainsi que des obligations et des "Sunnan", et de tant d'autre informations, c'est grâce à eux!  
 
Celui qui les a diffamés ou insultés n'est plus considéré comme musulman. Car ne peut se comporter de la sorte qu'un renégat, qui rejette ce que Dieu  azawajal a dit d'eux dans Le Saint Livre et les éloges qu'Il leur a accordés.  
 
Si le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam les a loués et a cité leurs qualités, c'est parce qu'ils ont représenté le moyen le plus satisfaisant dans la transmission de ce que le Prophète  salla Lahou 3alayhi wa salam a reçu comme révélation. Le fait de les calomnier, c'est calomnier la source de l'information qu'ils ont rapporté, c'est-à-dire le Prophète. Les mépriser comme transmetteurs revient à mépriser ce qui a été transmis!  
 
Telle doit être la position de celui qui est préservé de l'hypocrisie et de l'incroyance dans sa foi.  
 
Le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam a dit:"Dieu m'a élu pour moi des Compagnons: certains sont des ministres, d'autres sont des appuis qui m'assistent et me soutiennent, et d'autres font partie de mes liens d'alliance (par mariage); celui qui les insulte, que la damnation de Dieu, des anges et de tous les hommes soit sur lui. Dieu n'acceptera de lui, au Jour du Jugement, aucune explication ni justification." [rapporté par Tabarani et Al Hakim.]  
Anas Ibn Mâlik Radhi Allah 'Anhou a raconté que certains Compagnons se sont plaints au Prophète Salla-llah allahi wa salam des insultes et calomnies dont ils étaient victimes. Alors le Prophète  salla Lahou 3alayhi wa salam a dit:"Que la damnation de Dieu, des Anges et de tous les hommes soit sur celui qui insulte mes Compagnons."  
Le fait d'aimer Dieu, Son Prophète Salla-llah allahi wa salam et la Loi qu'il nous a transmise, ainsi que le fait d'aimer ceux qui le mettent en pratique et suivent la conduite du Prophète Salla-llah allahi wa salam est une obligation religieuse.  
 
De même il faut aimer sa famille, ses Compagnons, ses épouses, ses enfants et ses serviteurs, et il faut aimer aussi ceux qui les aiment et détester ceux qui les détestent! Car l'anse la plus solide de l'Islam à laquelle s'attacher, c'est le fait d'aimer quelqu'un pour Dieu, et de le détester pour Dieu.  
 
'Aisha Radhi Allah 'Anha a dit:"Recommandez-vous la demande de pardon envers les Compagnons du Prophète Mohammed Salla-llah allahi wa salam, vous les aimerez profondément"  
Ayyûb Sakhtayâni Radhi Allah 'Anhou a dit:-Celui qui aime Abû Bakr a, certes, acquis le repère de la religion! Celui qui aime 'Umar s'est, certes, éclairci le chemin. Celui qui aime 'Uthmân a été guidé par une lumière de la part de Dieu. Quant à celui qui aime 'Ali, il s'est attaché à l'anse la plus solide. Et celui qui ne dit que du bien des Compagnons du Prophète salla Lahou 3alayhi wa salam , s'est affranchi de l'hypocrisie.  
 
Les qualités et les mérites des Compagnons sont tellement nombreux qu'on ne peut les dénombrer. Les savants de l'orthodoxie (les sunnites) sont tous d'accord pour dire que les meilleurs des Compagnons sont les dix dont les mérites ont été affirmés. Et parmi eux, les quatres califes bien dirigés (ar-Râshidûn) (que Dieu soit satisfait d'eux tous).  
 
Celui qui met en doute cette affirmation est un innovateur, un hypocrite et un pervers!  
 
Le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam a présisé cela dans un hadith rapporté par Al 'Irbâd Ibn Sâriya:"suivez ma sunna, ainsi que celle de mes successeurs bien guidés, après moi. Attachez-vous à elle et maintenez-la! Et prenez garde à l'innovation! " (rapporté par At-Tirmidhi)  
 
Certains versets du Coran évoquent les mérites d'Abû Bakr.  
 
Dieu azawajal  dit:"Que ceux qui jouissent de Sa faveur, et ceux qui sont dans l'aisance, ne négligent pas d'en donner à leur proches, et aux indigents..." (S24 V22)  
 
Tous les savants sont unanimes à dire que ce verset désigne Abû Bakr, que Dieu a décrit comme "celui qui a Sa faveur"  
 
(Nr: Ce verset a été révélé après qu'Abû Bakr eut décidé de ne plus distribuer des aumônes à ceux de son entourage qui avaient "suivi" la calomnie d'Aîsha, que Dieu soit satisfait d'elle. Après la révélation de ce verset, il recommença à les distribuer comme auparavant)  
Dieu azawajal  a dit:"Lui, le deuxième des deux, le jour où tous les deux se trouvèrent dans la caverne... " (S9 V40)  
 
Il n'y a pas de divergence entre les Savants pour affirmer qu'il s'agit d'Abû Bakr Radhi Allah 'Anhou à qui Dieu a reconnu le mérite d'avoir été le compagnon du Prophète Salla-llah allahi wa salam lors de l'Hégire, leur annonçant la descente sur eux de la paix (sakîna) par Sa présence.  
 
Dieu, ensuite, l'a honoré d'être nommé successeur du Prophète Salla-llah allahi wa salam.  
 
'Umar Ibn Al Khattâb Radhi Allah 'Anhou a dit à ce sujet:" Y en a-t-il un meilleur que celui qui fut "l'un des deux", avec Dieu pour troisième? "  
 
Dieu a dit aussi:"Celui qui a apporté la Vérité, et celui qui l'a reconnue voilà ceux qui craignent Dieu." (S39 V33)  
 
Ja'far As-Sâdiq dit:" Il n'y a pas de divergence: Celui qui a apporté la Vérité, c'est le Messager de Dieu Muhammad salla Lahou 3alayhi wa salam , quand à celui qui l'a considérée comme vraie, c'est Abû Bakr Radhi Allah 'Anhou ".   
Dieu Le Très Haut a dit encore:"Les tous premiers (croyants) parmis les Emigrés (Muhâjirîn) et les Auxiliaires (Ansârs) et ceux qui les ont suivis dans un beau comportement, Allah les agrées et ils L'agréent. Il a préparé pour eux des Jardins..." (S9 V100)  
 
Enfin, dans un hadith sahih, le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit:"Aucun d'entre vous ne sera croyant tant que je ne lui serai pas plus cher que sa famille, ses enfants, son âme et l'ensemble des hommes."  

http://oussoul.xooit.fr/t1142-Insulter-les-compagnons.htm#p1685

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Publié le 18 Juillet 2009

bismilah  
salam  
 
Importance et méthode de l'acquisition du savoir religieux 
 
 
 
 
Sommaire: 
 
1. L’acquisition du savoir religieux : son importance et ses méthodes   
2. Mais de quelle source le musulman doit-il apprendre les jugements et les enseignements de la religion ?    
3. Sagesses de l'imam Ash Shafi3i, avec les commentaires de l'imam AnNawawi  
 
 
 
1. L’acquisition du savoir religieux : son importance et ses méthodes 
 
 
Question: 
 
Quelle est la récompense divine pour la recherche du savoir religieux ? Quelle est son importance ? Et quelles sont les méthodes de son acquisition ? 
 
Réponse de Sheikh Yusuf Al-Qaradawi 
 
Au nom de Dieu, louange à Dieu et que la Paix soit sur le Messager de Dieu : 
 
Chaque musulman doit chercher à appronfondir sa compréhension de la religion. Il doit connaître de ses jugements ce qui lui est utile. Il est tenu d’acquérir une connaissance lui permettant de progresser sur le droit chemin et ce, afin que le vrai (haqq) et le faux (bâtil), le licite et l’illicite ne s’emmêlent pas dans son esprit. 
 
C’est pour cela qu’une tradition prophétique nous apprend que : « La recherche du savoir est une obligation pour chaque musulman ». Le terme "musulman" ici est générique ; il englobe aussi bien le musulman que la musulmane. À l’unanimité, la musulmane et le musulman ont la même obligation vis-à-vis de la science — même si le terme « musulmane » n’est pas mentionné dans le hadîth. 
 
Si le musulman ne s’instruit pas, il avancera dans un chemin déviant, introduira des innovations dans la religion et adorera Dieu par des moyens qu’Il n’a pas légiférées. Dieu ne demande pas à Ses serviteurs d’introduire des innovations dans la religion : Dieu est le Législateur, il n’appartient point aux humains d’établir dans la religion ce que Dieu n’a guère autorisé. Le Prophète, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui, a dit : «Quiconque fait une chose contraire à notre enseignement, son œuvre sera rejetée » et il a dit également : « Évitez les innovations introduites dans la religion, car toute innovation dans la religion est un égarement ». 
 
Si l’homme n’apprend pas la religion, il risque de rendre licite ce que Dieu a prohibé, de même qu’il pourrait interdire ce que Dieu a rendu licite. Il s’interdirait ce que Dieu n’a pas interdit, et s’autoriserait, et autoriserait les autres, à faire ce que Dieu a prohibé. Il se peut qu’il rejette le vrai et agrée le faux. Et combien de fois ai-je vu de tels comportements. Certains rejetteraient un hadîth dans le Sahih d’Al-Bûkhârî en se basant sur un hadîth controuvé ! Ainsi certains ont-ils rejeté le hadîth « Ne réussira point le peuple qui confie sa direction à une femme » — hadîth établi dans Sahih Al-Bûkhârî — à cause du hadîth « Prenez la moitié de votre religion de cette rouquine (i.e. notre dame Aicha) » alors que les savants ont prouvé que ce hadîth n’est pas authentique. 
 
Tout ceci est dû à la méconnaissance de la religion... Ce comportement met en valeur la nécessité d’apprendre la religion. C’est ainsi que le musulman pourra itinérer sur le chemin de la guidance et avancera avec clairvoyance.  
 
 
2.Mais de quelle source le musulman doit-il apprendre les jugements et les enseignements de la religion ? 
 
Diverses méthodes sont possibles. 
 
La première méthode: les ouvrages islamiques de référence. Tout musulman doué d’une part de science, et capable de comprendre à partir des livres, a l’obligation de lire ce qui est adapté à ses besoins et compétences. Il doit lire, se cultiver et assimiler. Toutefois, il est un danger que nous devons signaler : il existe des livres imbibés d’israélismes (isrâ’îliyyât), d’autres contenant des hadîths controuvés, et d’autres encore proposant de mauvaises orientations. 
 
Pour cela, le musulman doit se restreindre à des livres reconnus et agréés par des savants de confiance, connus pour leur science et leurs bonnes orientations. Ces savants renseigneront le musulman et lui expliqueront si tel livre est bénéfique ou pas, acceptable ou à éviter. Il se peut que le livre soit profitable et agréé, à l’exception de certains passages ; dans ce cas de figure, il doit être lu avec précaution. Par exemple, le livre « Al-Ihyâ » de l’Imâm Al-Ghazâlî est un ouvrage bénéfique et une grande encyclopédie. Cependant, il contient certains passages à prendre avec précaution ; il faut confronter ces passages au Coran, à la Sunnah et au comportement des pieux prédecesseurs — les compagnons et ceux qu’ils les ont suivis avec bienfaisance. De même, cet ouvrage comprend quelques hadîths faibles et controuvés dont il ne faut pas tenir compte. 
 
L’un des fléaux de cette époque, c’est que les gens ne veulent pas lire les ouvrages bénéfiques, et n’ont guère la patience de lire les livres originaux, au point que certains intellectuels ont appelé cette ère « l’ère du sandwich ». Les gens ne supportent plus de se réunir pendant une heure à table pour partager un repas, en toute paisibilité ; ils préfèrent manger rapidement un « sandwich » en marchant ou en empruntant un moyen de transport. 
 
S’ajoute à cela une dimension culturelle : beaucoup préfèrent la lecture des petites lettres et des courtes annonces à la letcure d’une exégèse du Coran comme celle d’Ibn Khathîr ou un recueil de Hadith comme celui d’Al-Bûkhârî. La plupart des gens n’ont plus l’énergie et la persistance pour ces longues lectures dans "l’ère de la vitesse". Si on en vient à lire des livres résumés, alors il s’agit de bien les choisir et de consulter des savants de confiance pour avoir leur conseil. Ceci est une méthode... 
 
La deuxième méthode: les assemblées dédiées à l’enseignement du savoir religieux et la compagnie des savants. Le sage Loqmân dit à son fils :  « Mon fils, tiens compagnie aux savants, et serre-toi à eux dans leurs assemblées, genou contre genou, car la science fait vivre les cœurs comme la pluie revivifie la terre morte ». 
 
Le savoir qui revivifie les cœurs, c’est le savoir bénéfique, qui nous rappelle Dieu et l’Au-delà. C’est pourquoi plusieurs hadîths incitent les gens à participer aux réunions de dhikr (réunions de remémoration de Dieu). Ces réunions sont des jardins du paradis comme en témoigne le hadîth :  « Si vous passez par les jardins du paradis, promenez-vous y. Ils (les compagnons) dirent : “Qu’est-ce, Ô Messager de Dieu ?” Il dit : “Ce sont les assemblées de dhikr ou les cercles de dhikr ». (rapporté par At-Tirmidhî). 
 
Certaines personnes pensent que le dhikr, ce sont les gémissements, les mots et les gestes des derviches ou des faux-prétendants au soufisme. En réalité, le dhikr qu’ont connu les compagnons et les successeurs consistait à étudier la religion, réciter le Coran, rappeler le licite et l’illicite, étudier l’exégèse du Coran, le Hadîth et la jurisprudence. Tel est le meilleur dhikr, c’est le dhikr bénéfique, contrairement à ce que font certaines personnes pourtant qualifiées de dhâkirîn (invocateurs). 
 
La troisième méthode d’apprentissage consiste à interroger les savants sur les problèmes auxquels l’homme est confronté et les choses ambigües dont il ne connaît pas le jugement légal. 
 
Dans telles situations, il faut que le musulman interroge les savants et les gens qui sont aptes à répondre dans ces domaines, comme l’a indiqué Dieu Exalté Soit-Il : « Interrogez donc les gens du rappel si vous ne savez pas » (Sourate 15, Al-Hijr, verset 42) c’est-à-dire, solliciter les gens qui ont le savoir et l’expérience. Cela constitue une règle pour la vie. Si un homme ou bien son enfant tombe malade, il consultera les spécialistes de la médecine ; il en est de même pour les affaires de la religion. 
 
À l’époque du Prophète, l’un des compagnons grièvement blessé était dans un état d’impureté. Or pour lever l’impureté, il faut se laver et accomplir les grandes ablutions. Parmi les gens qui étaient en sa compagnie, certains lui ont dit qu’il devait se laver malgré ses blessures. La conséquence de leur verdict religieux fut le décès de cet homme. Quand le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a pris connaissance de cet incident et des propos des gens qui ont affirmé que le bain était obligatoire, il dit : «Ils l’ont tué, que Dieu les tue ! N’eussent-ils pas demandé, lorsqu’ils ont ignoré la réponse ? Certes le remède de l’ignorance est la question. Il suffisait qu’il fasse des ablutions pulvérales » (rapporté par Abû Dâwûd d’après Jâbir, et par Ahmad et Al-Hâkim selon Ibn `Abbâs) 
 
Et Dieu est le plus savant. 
 
source : islamophile.org 

3. Sagesses de l'imam Ash Shafi3i, avec les commentaires de l'imam AnNawawi


Al Imâm Yahyâ An Nawâwî rapporte ces sagesses de l'Imâm Abû 'Abd Allâh Muhammad Ibn Idrîs Ash Shâfi'î dans son ouvrage Al Bustan Ul 'Arifîn traduit en français sous le terme " Jardin des connaissants " ce qui suit : 
 
En parlant de tout ce qu'il a légué comme savoir : " J'aurai aimé que les gens apprennent cela de moi sans que l'on m'attribue une seule lettre de son enseignement. " 
 
" Je n'ai jamais engagé un débat avec quelqu'un en voulant le dominer et j'ai toujours aimé en débattant avec un homme que la vérité vienne de ses propos. " 
 
" Je n'ai jamais parlé et discuté avec quelqu'un sans souhaiter qu'il soit bien guidé, assisté et préservé par Allâh . " 
 
" Le bien du bas monde et de la vie future réside dans 5 qualités : 
 
  • Le consentement de l'âme,  
  • le fait de cesser de nuire,  
  • l'acquisition du licite,  
  • le fait de se revêtir de la crainte révérencielle  
  • et la confiance en Allâh azawajal  dans toutes les situations. " 
 
" Celui qui désire qu'Allâh décrète le bien en sa faveur se doit d'avoir une bonne opinion des gens. " 
 
" La science, ce n'est pas ce que l'on retient par cœur, mais la science, c'est celle qui est bénéfique et utile. " 
 
 
Al Bayhaqî rapporte ceci : "Ô Abû Mûsâ, si tu mets tout l'effort pour satisfaire tout les gens tu ne le pourras pas. Et s'il en est ainsi, applique-toi à être sincère dans ton œuvre et dans ton intention envers Allâh azawajal . " 
 
" Apprends le savoir avant d'assumer les charges et les responsabilités car lorsque tu deviens responsable il n'y a plus moyen de faire cet apprentissage. " 
 
 
Ar Rabi' rapporte que l'Imâm lui dit un jour : "Ô Rabi', ne parle pas de ce qui ne te concerne pas car si tu dis un mot il te possèdera et tu ne pourras pas le posséder. " 
 
" Attache-toi à l'ascèse car l'ascèse sur l'ascète est plus belle que les joyaux sur la belle poitrine d'une jeune fille. " 
 
" Celui qui est dominé par le désir en raison de son attachement à ce bas monde reste soumis à ses adeptes et celui qui accepte le consentement (dans sa situation) se débarrasse de cette soumission." 
 
"Celui qui aime qu'Allâh ouvre son cœur et lui accorde la science se doit de pratiquer la retraite, de manger peu et d'éviter de fréquenter les stupides et certains savants dépourvus d'équité et de respect envers les règles de convenance. " 
 
"La meilleure provision, c'est la crainte révérencielle et la plus dommageable c'est l'hostilité. " 
 
" Les oeuvres pieuses sont de 3 sortes : 
 
  • Le dhikr ul Llâh (l'invocation d'Allâh),  
  • la consolation des frères  
  • et le fait de réclamer justice à toi-même pour dédommager les gens. 
 
An Nawâwî commente : " Il veut dire par cela que ces 3 choses font parties des meilleures œuvres. " 
 
Al Imâm Ash Shâfi'î a dit aussi : "Ne connaît la duplicité qu'un homme sincère. " 
 
An Nawâwî commente en ces termes : "Il veut dire que seul parvient à connaître sa réalité et à cerner les obscurités de ses secrets un homme qui veut réaliser la sincérité. En effet il met du temps à déployer un immense effort en réflechissant longuement, en cherchant et en explorant lui-même pour connaître la duplicité ou connaître quelques uns de ses aspects. Or cela n'est pas à la portée de tout le monde car il ne se réalise que chez l'élite des gens. Quant à celui qui prétend parmi le commun des mortels qu'il connaît la duplicité, ce n'est qu'une ignorance de sa part de la réalité de ce fléau." 


http://oussoul.xooit.fr/t968-Importance-et-m%C3%A9thode-de-l%27acquisition-du-savoir-.htm#p1690

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Publié le 18 Juillet 2009

bismilah  
 
salam  
 
La supériorité du fiqh sur le hadith 
 
Par GF Haddad (hafidhahullah)  
 
 
{Il donne la sagesse à qui Il veut, et quiconque reçoit la sagesse reçoit un bien immense} (2 :269). "Celui à qui Allâh veut beaucoup de bien, Il lui accorde la compréhension de la Religion (yufaqqihhu/yufqihhu fî al-dîn). Je ne fais que distribuer et c’est Allâh Qui donne. Ce groupe de gens restera en charge de l’Ordre d’Allah, sans que ceux qui s’y opposent ne puisse leur nuire, jusqu’à ce que vienne l’Ordre d’Allâh." [1] 
 
Imâm al-Shâfi’î (qu’Allâh lui fasse miséricorde) a dit : “Vous [les savants du h.adîth] êtes les pharmaciens tandis que nous [les juristes] sommes les médecins.” Mullâ ‘Alî al-Qarî a commenté : “Les premiers savants ont dit : le savant du hadîth sans connaissance du fiqh est tel le vendeur de médicaments qui n’est pas médecin : il en en leur possession mais il ne sait pas quoi en faire, et les savants du fiqh sans connaissance du h.adîth sont tels des médecins sans médicament : il connaît les remèdes, mais n’en a pas de disponible. ” [2] 
 
Il est rapporté de l’Imâm Ahmad par ses disciples Abû Tâlib et H.umayd ibn Zanjûyah qu’il a dit : "Je n’ai jamais vu personne adhérer plus au h.adîth qu’al-Shâfi’î. Personne ne le surpassait dans l’écriture de hadîth dans un livre." La signification est qu’al-Shâfi’î possédait l’intelligence du h.adîth qu’Ahmad recherchait, comme le prouve cette parole de ce dernier : "Comme est rare le fiqh parmi ceux qui connaissent le hâdith !" Il fait référence au hadîth : "Il est possible qu’une personne porte la science (fiqh) - c’est-à-dire qu’il mémorise les preuves de fiqh - sans être une personne de compréhension (faqîh)." [3] 
 
Les Salafs et les Khalafs ont élucidé cette règle en montrant qu’en dépit du haut statut du Muhaddith, le Faqîh le surpasse malgré tout.   
 
[1]H.adîth du Prophète sallallâhu ‘alayhi wa salâm - rapporté d’après Mu`âwiya par al-Bukhârî et Muslim. 
[2]Al-Qârî, Mu`taqad Abî Hanîfata al-Imâm fî Abaway al-Rasûl `Alayhi al-S.alât wa al-Salâm (p. 42). 
[3]Un hadith authentique quasiment transmis en masse (mashhûr) du Prophète sallallâhu ‘alayhi wa salâm - rapporté d’après plusieurs Compagnons par al-Tirmidhî, Abû Dâwûd, Ibn Mâjah, et Ahmad.   

http://oussoul.xooit.fr/t1140-Superiorite-du-fiqh-sur-le-hadith.htm#p1683

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Publié le 18 Juillet 2009

bismilah  
 
salam  
 
Quels sont les sources du droit sur lesquelles l'Imam Malik s'est basé pour son école juridique (maddhab) ?


 


1. Ces sources sont au nombres de dix sept: 
 
Le Coran auquel s'attachent cinq fondements: 
 
1) Son énoncé (naçç) ;2) Le caractère générale ('oummoum) de sa formulation (zhahir) ;3) La déduction du contraire comme corollaire (dalilouh mafhoumal-moukhalafa) ;4) Sa compréhension à fortiori ( al-mafhoum bi'l-awla) ;5) La prise en compte du motif (al tanbih 'ala'l-'illa) 
 
La sounna à laquelle s'attachent cinq fondements similaires: 
 
6) Son énoncé;7) Le caractère général de sa formulation ;8) La déduction de son contraire comme corollaire ;9) Sa compréhension à fortiori ;10) La prise en compte du motif ;11) L'unanimité (ijma')12) Le rapprochement analogique (qiyas) 13) L' unanimité des gens de Médine 14) L'avis du compagnon du Prophete (paix et benediction soit sur lui)15) La primauté (Istihsan)16) La prévention du risque de voie préjudiciable (sadd al dharaï)17) La prise en compte de l'avis juridique divergent (moura'at al khilaf) 
 
2. Quelle est la définition de l'énoncé (naçç) ? 
 
L'énoncé est ce qui est porté, dans son explicitation, à ses fins ultimes.Ou bien il se définit par : des termes qui expriment une signification, à l'exclusion de toute autre. 
 
3. Qu'est ce que le caractère générale (oumoum) ? 
 
C'est ce qui s'applique à tout ce que les termes englobent. 
 
4. Qu'est ce que la déduction du contraire (mafhoum al moukhalafa) ? 
 
C'est la limitation de la règle exprimée à ce qu'elle concerne et la déduction d'une règle opposée pour ce qui a étè passé sous silence. 
 
5. Comment se définit la compréhension à fortiori (al-mafhoum bi'l-awla) ? 
 
Le fait de savoir que ce qui a étè passée sous silence s'applique plus à la régle que ce qui a étè exprimé dans celle-ci on l'appelle aussi la finalité du discours. 
 
6. Comment se définit la prise en compte du motif (al tanbih 'ala 'l-'illa) ? 
 
C'est de rattacher un cas à une régle juridique, sachant que si les caractères de ce cas ne s'intégraient pas au motif de cette règle, le rattachement serait blamé par qui comprend aisément les objectifs du discours, du fait qu'il ne cadrerait pas alors avec ce qui est éloquent. 
 
7. Comment se définit l'unanimité (ijma')? 
 
C'est l'accord des grands jurisconsultes de la communauté des croyants (oumma) , aprés la mort de notre maitre Mohammed à une époque donnée, sur n'importe quel question. 
 
8. Qu'est ce que le rapprochement analogique (Qiyas) ? 
 
C'est imputer ce qui est connu à ce qui connu, en raison de sa similitude avec lui pour ce qui est du motif de la règle juridique, au regard de celui qui l'a imputé.9. Comment se définit l'unanimité des gens de Médine 
 
C'est l'accord des grands jurisconsultes de Médine, à une époque donnée, sur n'importe quelle question.Elle prend deux formes: 
- ce dont on parvient par ce qui a étè transmis et rapporté du Prophete 
- ce dont on parvient par reference aux sources et suite à l'effort d'interprétation. 
 
10. Qu'est-ce que l'avis du compagnon du Prophete? 
 
C'est ce qui nous a étè transmis d'un compagnon du Prophete et a étè attesté, comme avis ou décision sur une question juridique pour laquelle il n'y a pas de référence énoncée dans le Coran ou la Sounna, ni d'unanimité (ijma') établie. 
 
11. Comment se définit la primauté (istihsan) ? 
 
C'est de prendre en compte, parmis deux références de la plus concluante. 
 
12. Qu'est ce que la prévention du risque de voie préjudiciable (sadd al-dharaï) ? 
 
Cela signifie de faire obstacle à ce qui peut constituer un moyen conduisant au préjudice, pour prévenir celui-ci. 
 
13. Que signifie la prise en compte de l'avis juridique divergent (moura'at al Khilaf) ? 
 
C'est appliquer une réference à ce à quoi elle se rapporte nécessairement, sachant que pour une question opposée, une autre réference a étè appliquée. On peut aussi la définir par l'application par le grand jurisconsulte de la reference de qui s'oppose à lui dans son avis. 
 
14. Qu'est ce que l'application de l'interet general en conformité avec la loi (al masalih al moursala) ? 
 
Il s'agit de la solution adéquate dont on ignore la prise en compte par la Loi, du fait qu'il n'y ai pas de source de référence dans celle ci indiquant sa prise en compte ou sa suppression. 
 
tiré de: 1000 questions-réponses sur la pratique religieuse en islam de Abderrahman al Akhdari et Yussef Bediououi 

http://www.islam-sunnite.com/article-1777914.html   

http://oussoul.xooit.fr/t1138-Les-sources-du-droit-sur-lesquelles-l-imam-malik-s-est-base.htm#p1681

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Publié le 18 Juillet 2009

bismilah  
 
salam  
 
L’homme du commun face à la divergence des Savants 
 
 
Imam Abu Hamid al-Ghazali, al-mustasfa vol.2 p.204-205 article 164 
 
 
 
 
 
Question: Comment doit agir l'homme du commun quand il se trouve face à des opinions divergentes de plusieurs savants? 
 
 
 
S'il n'y a pas d'autre Mufti dans sa ville, il est obligatoire pour l'homme du commun (‘ammi) de se tourner vers l'unique Mufti disponible. S'il y'en a plusieurs alors il peut s'adresser à celui qu'il veut, car il n'est pas nécessaire pour lui de chercher la science chez l'un d'entre eux en particulier. Ceci était la pratique du temps des Sahaba, quand les gens du commun pouvaient interroger les compagnons de tout rang, et ne se restreignaient pas à seulement Abu Bakr, ‘Umar ou les autres Califes.   
 
Certains savants ont dit qu'il était obligatoire de s'adresser au plus savant d'entre eux ; et que s'ils sont à égalité, alors ils peuvent choisir celui qu'ils souhaitent. Mais cet avis est en contradiction avec l'unanimité des Sahaba car à leur époque, l'émission de fatwa n'était pas restreinte aux compagnons des rangs les plus élevés (fadil). 
 
Plutôt, il est seulement obligatoire [pour l'homme du commun] de demander à celui qu'il sait être savant, digne de confiance, et judicieux (‘ilm wal-‘adala). 
 
Oui, si deux savants divergent sur un point précis, il doit retourner auprès d'eux une fois de plus et leur dire : « vos jugements sont en contradictions, et les deux sont égaux à mes yeux ». Si les deux lui permettent de choisir l'avis qu'il préfère, qu'il en fasse ainsi. Si les deux se mettent d'accord sur une réponse plus précautionneuse, ou sur ce qui est plus profitable, qu'il leur obéisse. 
 
S'il [l'homme du commun] pense que l'un d'entre eux a plus de science et est d'une plus haute éminence que l'autre, il doit demander au juge (qadi) de cette ville de choisir pour lui. Il est en effet possible que l'un des plus humbles (mafdul) d'entre eux soit parmi les gens de l'ijtihad, que son opinion soit singulière ou suivie par d'autres. De même, le degré de supériorité [en science] entre eux n'est pas pertinent ici. 
 
Selon moi, on doit suivre celui qui est le meilleur parmi eux. Si on pense que l'Imam Shafi'i (qu'Allah lui fasse miséricorde) est le plus savant, et que son madhhab est le plus susceptible d'être le plus correct, alors on ne devra pas suivre un autre madhhab qui entre en contradiction avec lui par simple désir. 
 
Et les gens du commun ne doivent pas non plus se mettre à rechercher les meilleurs avis [selon eux mêmes] des différents madhhabs et faire leur sélection parmi eux. S'il agit ainsi, ce genre de choix est comme celui du Mufti qui donnerait sa préférence à une preuve sur une autre (tajrih) alors que les deux semblent contradictoires, et en suivrait une qui serait plus forte selon sa propre estimation (fi zannih). 
 
C'est le même cas ici. Même si nous disons que tout mujtahid est dans le vrai, la possibilité qu'une erreur subsiste à cause de la possibilité d'avoir manqué d'une certaine preuve (dalilun qati), ou d'avoir émit un jugement avant que le sujet n'ait été pleinement étudié, ou d'avoir donné sa préférence à une preuve qui se révèle fausse. 
 
Ceci est la réalité à ce sujet, et nous croyons qu'Allah a un secret dans le fait de tourner les gens vers les opinions de leurs mujtahid. Ne reste alors que les opinions de ceux qui suivent leurs passions ; les libertins qui recherchent une liberté débridée comme celle des animaux, qui sont sans foi ni loi et entrainent les gens à errer ça et là.   
 
Il est donc meilleur de se limiter aux opinions et aux principes établis par les mujtahids plutôt que de suivre ceux qui sont insouciants et sans remords à l'instar des jeunes enfants ou des animaux.  
Toutefois, si nous sommes forcés de choisir entre les opinions de deux muftis qui sont égaux ou deux preuves qui sont aussi authentiques l'une que l'autre, ce choix devient alors obligatoire. 
 

http://oussoul.xooit.fr/t1141-L-homme-du-commun-face-a-la-divergence-des-Savants.htm#p1684

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Publié le 18 Juillet 2009

 
 
 
 
Le Fiqh, definition, rôle,rapport avec la charria   
 
 
 
 
 
1- Définition du mot Fiqh 
 
a) Le mot Fiqh est un substantif dérivé du verbe ‘‘faqiha’’ qui signifie : comprendre, s’instruire. Le verbe faqiha figure dans vingt versets du Coran, parmi lesquels ceux-ci :  
 
« Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier » s 17 v 44 « Mais qu’ont-ils ces gens à ne comprendre aucune parole » s 4 v 78 « Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent rien » s 9 v 87  
 
« Lorsque Dieu veut du bien à quelqu’un, Il l’instruit en matière de religion » Hadith  
 
Dans le langage courant, le mot Fiqh signifie compréhension ou connaissance. b) Le sens du mot Fiqh s’étend aussi au savoir, à la science. Ainsi, tout savoir d’une chose est un Fiqh. c) Le Fiqh islamique C’est l’ensemble des connaissances acquises au moyen de l’exégèse du Coran et de la Sunna et destinées à préciser les règles et les modalités pratiques concernant les cultes (l’adoration), les droits et les devoirs, les relations et les activités humaines dans le cadre de la religion.  
 
Le Fiqh régit les activités des individus et des groupes dans toutes les situations et dans tous les domaines de la vie, cultuel, moral, politique, économique, juridique, social, culturel depuis la naissance jusqu’à la mort.  
Il ne faut pas confondre le Fiqh avec la Chari’a. La Chari’a est l’ensemble des règles, des préceptes et des enseignements issus de la révélation (Coran et Sunna). Le Fiqh est la méthode d’interprétation et d’application de ces règles, préceptes et enseignements, soit directement, soit indirectement par des méthodes d’analyse et de raisonnement déductif et analogique tels que le consensus, l’analogie, le jugement préférentiel, etc.  
 
Tous les problèmes et les faits sociaux peuvent trouver leurs solutions dans le Coran et la Sunna au moyen des méthodes interprétatives du Fiqh.  
Le Faqih n’est pas seulement un juriste au sens juridique du terme, il est à la fois homme de loi et de sciences religieuses.  
 
2- Le rôle du Fiqh 
 
a) Le Fiqh a divisé les actions humaines sur la base des enseignements du Coran et de la Sunna en cinq catégories : obligatoire, méritoire, licite, illicite, blâmable. Dans ce contexte, le Fiqh a élaboré une terminologie spécifique qui n’est pas celle du Coran et de la Sunna, exemple : A propos de ce qui est obligatoire, le Coran emploie les termes : prescrire, imposer, décréter, ordonner, commander :  
 
« Allah vous a prescrit de vous libérer de vos serments » s 66 v 2 « Et Ton Seigneur a décrété : ‘‘ N’adorez que Lui et soyez bons envers les père et mère’’ » s 17 v 23 « Nous savons ce que Nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et de leurs esclaves » s 33 v 50 « Il vous a commandé de n’adorer que Lui » s 12, v 40  
 
Le Coran désigne ce qui est illicite par les termes : défendre, Il n’agrée pas, il ne vous est pas permis :  
 
« Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables […] Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion » s 60 v 9  
« Il n’agrée pas la mécréance à Ses serviteurs » s 39 v 7  
 
On y trouve également les termes : ‘‘ il n’y a pas de gêne…’’, ‘‘ il vaut mieux’’, ‘‘Allah n’aime pas ceci ou cela’’, ‘‘Allah a maudit’’.  
 
A partir de ces enseignements, le Fiqh a classifié, comme on l’a vu plus haut, les pratiques des musulmans en cinq catégories : wajeb (obligatoire), mandoub (méritoire ou recommandé), jayez ou halâl (licite), harâm (illicite), maqrouh (blâmable).  
 
b) Concernant les cultes  
 
Le Coran dit : « Les aumônes sont destinées aux pauvres, aux indigents… » s9 v60 Ce verset désigne huit catégories de personnes devant bénéficier des aumônes.  
 
Est-ce qu’il faut distribuer l’aumône à toutes ces catégories ou bien suffit-il de la donner à une ou à plusieurs personnes d’une même catégorie ? Exemple aux pauvres ou bien pour le rachat des captifs ? Omar ibn al Khattab, Hudaïfa, ibn Abbâs, Abou Hanifa, Ahmed ibn Hanbal estiment qu’il est permis de donner l’aumône à une seule catégorie et à une seule personne. Mâlik préconise de donner par priorité à ceux qui ont le plus besoin parmi les huit catégories.  
 
Achafei, Ikrima optent pour le partage de l’aumône au profit de ceux qui sont présents parmi les huit catégories.  
 
La Zakât des produits agricoles, selon Abou Hanifa, doit être prélevée sur toute récolte quelle qu’en soit la quantité, conformément à un hadith qui dit : « le dixième de tout ce que le ciel irrigue ». Tandis que Malik, Achafei, Ibn Hanbal fixe à cinq ‘‘wisq’’ [1] quintaux le seuil à partir duquel on doit s’acquitter de la Zakât des produits agricoles. Ces derniers s’appuient sur un hadith qui dit : « Il n’y a pas d’aumône dans ce qui est inférieur à cinq wisqs »  
 
Au sujet des prosternations de réparation dans la prière, faut-il les effectuer avant ou après le salut final ?  
 
D’après l’Imâm Ahmed et Mâlik, l’erreur en moins doit être réparée par deux prosternations avant le salut ; et l’erreur ayant consisté à ajouter un plus à la prière, doit être réparée par deux prosternations après le salut final.  
Tandis que d’après Achafei, les prosternations de réparation doivent être effectuées uniquement avant le salut.  
 
c) Les relations humaines  
 
Est-ce que les témoins sont obligatoires dans le mariage ?  
L’unanimité des Faqihs pose la condition de deux témoins pour la validité du mariage.  
 
Pour l’Imâm Malik, le mariage sans les témoins est valable s’il a été proclamé.  
Le commerce dans la mosquée est autorisé par Abou Hanifa, Mâlik et Achafei, tout en réprouvant la présentation de la marchandise au moment de la vente, alors qu’il est illicite selon Ahmed ibn Hanbal, s’appuyant sur ce Hadith : « Si vous voyez quelqu’un vendre ou acheter dans la mosquée, dites : ‘‘Qu’Allah ne fasse pas fructifier ton commerce ! »  
 
Ainsi le rôle du Fiqh ne se limite pas à la réglementation de la vie de l’individu et à ses différentes relations du berceau jusqu’à la tombe, il s’étend également à l’organisation de l’Etat et de ses institutions politiques, administratives, économiques, judiciaires, ainsi qu’à ses devoirs et à ses relations internes et internationales.  
 
Le Fiqh a défini les bases et les mécanismes du système de l’Etat islamique, à savoir les principes de séparation des pouvoirs, de justice, de la Choura, de la Bai’a, les libertés fondamentales, les conditions et les modalités de désignation du Calife ou du chef de l’Etat.  
 
Il a défini le système de l’économie islamique, ses mécanismes institutionnels, le mode de distribution des richesses, ses particularités et ses caractéristiques par rapport aux systèmes d’économie socialiste et libérale.  
 
3- Le rapport entre la Chari’a et le Fiqh 
 
S’il est vrai que la Chari’a a donné naissance au Fiqh, il n’est pas moins vrai que le Fiqh a clarifié et développé la Chari’a. La Chari’a constitue une masse de règles et de méthodes inépuisables. Le Fiqh ne cesse de puiser de la Chari’a, grâce à ses méthodes d’interprétation et de déduction, les réponses à toutes les questions et les solutions à tous les problèmes. La Chari’a comporte des règles rigides, invariables et des règles souples pouvant s’adapter à tous les milieux et à toutes les circonstances.  
Le Fiqh est l’instrument d’adaptation de ces règles aux différents problèmes et faits sociaux. Les sources fondamentales du droit musulman sont en principe le Coran et la Sunna. Outre le consensus qui est né à l’époque des compagnons du prophète, le Fiqh a déduit du Coran et de la Sunna des instruments d’analyse et d’interprétation qui deviennent, elles aussi, des sources de droit : Il s’agit du jugement préférentiel (Istihsân), l'utilité ou l'intérêt absolu (al-maslaha al-mursala), la coutume ou l'usage, la prise en compte du principe ou du fait établi (istishab al asl), l'analogie (al-qiyas), la tradition du compagnon, certaines règles non abrogées de la loi ancienne. 
 
 

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Publié le 15 Juillet 2009

bismilah   
 
salam   
 
Le véritable vêtement de la femme Musulmane       
 

     
 
Rien ne prescrit dans l'Islam, l'obligation de se couvrir le visage et les mains. Bien au contraire. Le musulman et la musulmane, dès lors qu'il (elle) a choisi(e) d'embrasser l'Islam pour religion, il (elle) ne lui appartient pas d'intervenir sur ce que Dieu et Son Prophète ont déja tranché. Par ailleurs, c'est la raison pour laquelle, on ne retrouve absolument aucune trace dans le Coran, qui indique que la femme devrait se couvrir le visage et les mains, bien au contraire: 
 
Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. (24:30) 
 
Pourquoi y aurait-il une recommandation de baisser le regard si les femmes étaient supposées se couvrir entièrement ?Ce verset est bien une preuve que la femme n'a pas à se couvrir le visage. Quand aux hadiths, argumentant cela, et on comprend d'ailleurs mieux pourquoi l'unanimité des savants de l'Islam disent que la femme a le droit le plus légitime de faire paraitre son visage et ses mains, en voici quelques uns: 
 
 
Hadith n°1: 
 
Asma, la fille d'Abu Bakr, visita le messager de Dieu portant des vêtements minces. Le messager de Dieu se détourna d'elle et dit : "O Asma, quand une femme atteint l'âge de la puberté, il n'est pas convenable qu'elle montre les parties de son corps excepté pour cela et cela. (Il pointa le visage et les mains). (Hadith Sunan Abu-Dawud livre 32, No 4092) 
 
Hadith n°2: 
 
Jabir ibn Abdullah rapporte: “J'ai assisté à la prière de la fête(al aïd) avec le messager d'Allah salla Lahou 3alayhi wa salam , il fit la prière avant le prône sans appel à la prière majeur (adân), ni mineur (iqâma). Ensuite, il se leva, s'appuya sur Bilal et ordonna aux gens la crainte d'Allah, les exhorta à son obéissance, les sermonna et leur fit le rappel. Ensuite, il se rendit auprès des femmes, les prôna et leur fit le rappel.  
 
Il dit : « Faites l'aumône car la plupart d'entre vous seront en enfer ».  
 
Une femme aux joues foncées se leva dans l'assemblée et elle dit : "pour quelle raison, ô messager d'Allah ? »   
Il salla Lahou 3alayhi wa salam  dit :  « car vous vous plaignez beaucoup et méconnaissez les bienfaits que vous recevez » Il dit : « elles se mirent à faire l'aumône de leurs bijoux et jetèrent leurs anneaux et leurs bagues dans le vêtement de Bilal »  (Muslim)Ce hadith démontre avec force que le niqab, sitar et/ou toutes formes de vêtements couvrant le visage n'était pas portée par les femmes les plus pieuses que l'Islam a connu. Et que la femme musulmane a le droit le plus absolu de se découvrir le visage et les mains. En effet comment le narrateur du hadith aurait pu savoir que cette femme avait les joues foncées si soit disant le niqab avait été obligatoire... puisque le niqab est censé couvrir l'ensemble du visage ? 
 
3ème preuve 
 
Ibn Abbas rapporte d'al fadl ibn âbbas : Une femme de khath'am questionna le messager d'Allah (saw) lors du pèlerinage d'adieu (le jour du sacrifice), al fadl ibn Abbas était derrière le messager d'Allah (....) selon une autre variante :  « Al fadl se tourna vers elle, c'était une belle femme » 
  
Et selon une autre variante :  « Une femme radieuse »   
 
Et selon une autre variante  Ahmad a rapporté que :  « al fadl se mit à la regarder, elle lui plût (et elle le regardait aussi), le messager d'Allah  Le prit par le menton et tourna son visage de l'autre côté »  (Boukhari - Mouslim) 
 
 
Ce hadith démontre une fois de plus que le visage de la femme n'était pas couvert et qu'il (le visage) ne constitue pas une nudité (âwra). On notera que le Prophète a parfaitement appliqué le verset du Coran qui demande à l'homme de baisser son regard, c'est la raison pour laquelle il a prit le compagnon par le menton et lui a tournée son visage, et non pas demandé à la femme d'aller couvrir le sien.   
 
Louanges à Allah qui nous a donné comme Prophète la plus noble et la plus miséricordieuse de Ses créatures. 

Ibn hazm a dit :  « si le visage était une nudité pourquoi n'a-t-il pas réagit alors qu'elle avait le visage dévoilé devant les gens et pourquoi ne lui a-t-il pas ordonné de le couvrir car si elle avait le visage couvert, ibn âbbas n'aurait pas su si elle était belle ou non ». 
 
4ème preuve: 
 
Sahl ibn sa'd rapporte: « une femme est venue chez le messager d'allah alors qu'il était a la mosquée, elle dit : « o messager d'Allah ! je suis venu m'offrir à toi ! ». Le messager d'Allah la regarda de haut en bas puis baissa la tete. Lorsqu'elle vit qu'il ne la désirait pas elle s'est alors assise ».  (Boukhari - muslim) 
 
5ème preuve:  
« Les femmes croyantes voilées par leurs habits assistaient à la prière du matin avec le prophète  salla Lahou 3alayhi wa salam puis elles rentraient chez elles sans que personne ne les reconnaissent tellement qu'il faisait noir. » La preuve dans ce hadith c'est sa parole « sans que personne ne les reconnaissent tellement qu'il faisait noir ». Il est démontré donc que c'était bien l'obscurité qui empêchait de voir le visage ("tellement qu'il faisait noir") et non pas le fait qu'elle avait un niqab devant le visage, sinon, il est bien évident que cela n'aurait aucun de sens de préciser "tellement qu'il faisait". 
 
La saine compréhension de cela, c'est que s'il ne faisait pas noir on les aurait reconnus et habituellement on reconnaît quelqu'un par son visage. 

Une autre variante du hadith : « Sans que personne ne reconnaisse le visage de l'autre ».  (Rapporté par abu ya'la dans son musnad avec une chaine de narrateur authentique selon aychA radhia allahou anha.) 
 
6ème preuve: 
 
Fatima bent qays rapporte : « Qu'abu amr ibn hafs la répudia définitivement ».   
(...) « elle alla chez le messager d'Allah (saw) et lui expliqua cela (..)   

Il lui ordonna de passer la période (al 'aida) chez umm sharik, ensuite il a dit :  « C'est une femme dont mes compagnons ont peur va plutôt chez ibn umm maktum ; car c'est un homme aveugle, tu pourras retirer ton voile chez lui. »   

Selon une autre variante :  « Va chez umm sharik ! umm sharik est une femme ansa très riche très généreuse et qui a beaucoup d'invités. »   

Je dis alors : « je vais le faire ! ».   
Il a  salla Lahou 3alayhi wa salam dit :  « ne le fais pas car elle a beaucoup d'invités et j'ai peur que ton voile glisse ou tes habits découvrent tes jambes et que les gens voient de toi ce que tu n'aimerais pas (qu'ils voient), mais va plutôt chez le fils de ton oncle, Abdullah ibn umm maktum(l'aveugle)(..) Et si tu retires ton voile, il ne te verra pas ».  
 
-ce hadith prouve que le visage n'est pas une nudité ('awra) car le prophète  salla Lahou 3alayhi wa salam a permit a bent qays que les hommes la voient avec un khimar c'est-à-dire ce qui couvre la tête et ceci prouve que c'est la tête qui doit être couverte et pas le visage. C'est pour cette raison que le prophète avait peur que son khimar glisse et dévoile ce qui est interdit.il lui ordonna alors ce qui était meilleur pour elle c'est-à-dire d'aller chez ibn umm maktum (l'aveugle) car il ne l'a verrait pas si elle enlèverait son khimar. 
Il faut savoir que cette histoire a eu lieu vers la fin de la vie du prophète  salla Lahou 3alayhi wa salam car Fatima bent qays à la fin de sa 'idda, a entendu le prophète raconter l'histoire et la conversion de tamim al dari la même année.   

Et il est rapporté dans la biographie de tamim qu'il s'est converti à la neuvième année de l'hégire. Cela prouve que cette histoire a eu lieu après la révélation des versets du hijab donc ce hadith est une preuve que le visage n'est pas une nudité ('awra).   
 
7ème preuve: 

Subay'a bent al harith rapporte: Qu'elle était marié à sa'd b khawla. Il décéda lors du pèlerinage d'adieu (il participa à la bataille de badr). Elle accoucha avant la, fin de la période de quatre mois et dix jours du deuil de sa mort. 
 
Abu sanabil b ba'kak l'a rencontra à la fin de ses lochies, elle s'était mise du collyre dans les yeux et c'était fait belle.   
 
Il lui dit alors : « soit bonne envers toi-même ! » ou une parole semblable « peut être cherches tu à te marier ? Mais cela ne t'est permit qu'après une période de quatre mois et dix jours après la mort de ton mari. Elle dit alors : « je suis allée voir le prophète  et je lui ai raconté ce que m'avait dit abu al sanabil b ka'kak. Il dit :  " son deuil a pris fin lorsqu' 'elle a accouché » Ce hadith est rapporté par Ahmad par deux voies, selon 'aycha la première est authentique (sahih) et la deuxième est bonne (Hasan). Il se trouve aussi dans les deux authentiques c'est-à-dire : sahih Bokhari et sahih muslim. 
 
Ce hadith est une preuve évidente que les mains, le visage ou au moins les deux yeux n'étaient pas connus comme faisant parti de la nudité ('awra) chez les femmes des compagnons du prophète  salla Lahou 3alayhi wa salam . Il ne lui aurait pas été permit de montrer son visage à abu sanabil en sachant que ce dernier l'avait demandé en mariage et qu'elle avait refusé.   
 
8ème preuve: 
 
« Une femme priait derrière le messager d'Allah c'était une très belle femme, ibn 'abbas a dit : « par Allah ! Je n'ai jamais vu une femme semblable ».
 
Certains hommes se mettaient au premier rang pour ne pas la voir tandis que d'autres tardaient à venir pour être dans les derniers rangs et lorsqu'ils s'inclinaient, ils regardaient en dessous de leurs bras). C'est alors qu'Allah révéla :   
 
«Et nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé et nous connaissons ceux qui tardent encore » (s15, v24) 
 

http://oussoul.xooit.fr/t257-Le-voile.htm#p309

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Publié le 14 Juillet 2009

bismilah  
 
salam  
 
 
shaytane - satan, n'est pas un ange     
 
 
 
iblis, le diable, fait partie des djinns et n'a jamais été un ange ! Les versets de Coran sont pourtant clairs à ce sujet mais beaucoup considèrent iblis comme un ange qui a été maudit suite à sa désobéissance (« ange déchu »). 
 
Nous allons expliquer l'histoire d'iblis mais considérons déjà ces deux versets : 
 
Et lorsque nous dîmes aux Anges: "Prosternez- vous devant Adam", ils se prosternèrent, excepté 'iblîs (satan) qui était du nombre des djinns et qui se révolta contre le commandement de son Seigneur. Allez-vous cependant le prendre, ainsi que sa descendance, pour alliés en dehors de Moi, alors qu' ils vous sont ennemis? Quel mauvais échange pour les injustes! Sourate 18 El Kahf verset 50 
 
Ce verset précise bien que iblis est un djinn. Le verset suivant démontre l'orgueil que iblis a eu, et qui est ne peut pas être attribué à un ange.  
 
"Je suis meilleur que lui, dit ('iblîs,) Tu m' as créé de feu et tu l' as créé d' argile". Sourate 38 Sad verset 76 et sourate 7 Al Aaraf verset 12 
 
En effet, les anges ne sont pas des créatures qui peuvent avoir un quelconque orgueil comme le rappelle Dieu dans ce verset : Et c' est devant Allah que se prosterne tout être vivant dans les cieux, et sur la terre; ainsi que les Anges qui ne s' enflent pas d' orgueil. Sourate 16 El Nahl verset 49 
 
Pour mieux comprendre le cas d'iblis, le diable, un hadith nous explique plus en détail l'histoire des djinns:« Les djinns existaient quelque deux mille ans avant les hommes et vivaient sur Terre. Ils ont tellement répandu le mal sur Terre qu'Allah a envoyé des anges pour les chasser vers les endroits actuellement inhabités (océans, iles perdues ...) ». 
 
Mais Allah, par sa grande miséricorde, a fait faveur à l'un de ces djinns, iblis, qui était du nombre des adorateurs de Dieu (djinn essalhinn) : Dieu l'a élevé parmi les anges. 
 
C'est donc une erreur de croire qu'iblis était un ange, puisque c'était un djinn. La réponse, à cette interrogation qui revient souvent, est qu'iblis a ensuite vécu auprès des anges et qu'il était donc parmi eux. 

http://oussoul.xooit.fr/t457-Shaytane-n-est-pas-un-ange.htm#p721

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Publié le 14 Juillet 2009

bismilah   
 
salam   
 
Conditions d'acceptations des oeuvres    
 
 
 
1-La sincérité (Al Ikhlass) 
 
2-Conformité aux préceptes islamique (Moutaba'a)  
 
Allah azawajal  dit (sens du verset) en parlant des oeuvres des non-musulmans (c'est à dire les Mouchrikines et autres parmi ceux possédant des croyances erronées) : " Nous avons considéré l'oeuvre qu'ils ont accomplie et Nous l'avons réduite en poussière éparpillée " [Sourate 25, verset 23]. 
 
Il azawajal  dit aussi : " leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il s'aperçoit que ce n'était rien; mais y trouve Allah qui lui règle son compte en entier, car Allah est prompt à compter. " [Sourate 2, verset 39]. 
 
Et aussi : "Les oeuvres de ceux qui ont mécru en leur Seigneur sont comparables à de la cendre violemment frappée par le vent, dans un jour de tempête. Ils ne tireront aucun profit de ce qu'ils ont acquis". [Sourate 14,verset 18]  
 
 
1-Al Ikhlasse [La Sincérité] 
 
C'est à dire il faut que l'oeuvre soit accomplit uniquement pour la face d'Allah. 
 
Allah azawajal  dit (sens du verset) : "Adore donc Allah en Lui vouant un culte exclusif. C'est à Allah qu'appartient la religion pure" [Sourate 39, verset 2-3] 
 
"Dis : "Il m'a été ordonné d'adorer Allah en Lui vouant exclusivement le culte..." [Sourate 39,verset 11] 
 
"Dis : "C'est Allah que j'adore, et Lui voue exclusivement mon culte" [Sourate 39, verset 14] 
 
"Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif."[Sourate 98,verset 5]   
 
Abou Houreira rapporte que le messager d'Allah salla Lahou 3alayhi wa salam  a dit : " Allah a dit : Je suis le dernier à avoir besoin d'associés. Celui qui accomplit une oeuvre en m'associant autrui, je l'abandonnerai à son propre Chirk." [Rapporté par Mouslim] 
 
D'après Omar Ibn El Khattab, le Prophète salla Lahou 3alayhi wa salam  a dit :" Les actes ne valent que par l'intention... " [Rapporté par Boukhari et Muslim]  
 
 
2-Conformité aux préceptes islamiques. 
 
C'est à dire il faut que l'action soit conforme à la Sounnah du prophète , afin de ne pas rendre celle-ci, vaine. 
 
Allah azawajal  dit : "Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en.."  " Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah" [Sourate 4,verset 80] 

Dis : "Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera .." [Sourate 2, verset 3] 
 
Le Hadith : "Quiconque introduit quelque chose dans notre religion qui n'en fait pas partie, alors cela sera rejeté" [Rapporté par Boukhari] 
 
 
Donc, l'oeuvre qui est sincère mais qui n'est pas conforme à la sounnah du prophète n'est pas acceptée. De même que l'oeuvre qui est en conformité avec la sounnah du prophète mais qui n'est pas sincère n'est pas acceptée. 
 
L'oeuvre qui est acceptée, c'est celle qui est sincère et conforme à la Sounnah du prophète. Comme le mentionne Allah dit (sens du verset) : " Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur " [Sourate 18, verset 110]. 

-" qu'il fasse de bonnes actions ": La bonne action c'est celle qui est conforme aux enseignements du messager d'Allah. 
 
-"qu'il n'associe dans son adoration aucun autre à son Seigneur" : C'est à dire que son oeuvre soit exclusivement pour Allah.   
 
Nous pouvons, subdivisés en 4 groupes les gens à ce sujet :   

1. Ceux qui ont réalisés Al Ikhlas et Al Moutaba'a. 
 
Ceux-là toutes leurs actions ainsi que leur paroles sont destinés à Allah, Ils donnent et interdisent pour Allah, Aiment et désapprouvent pour la cause d'Allah. 
 
Leurs oeuvres intérieurs et extérieurs sont pour la face d'Allah. Ils n'attendent des gens ni remerciement, ni récompense ni même un rang. 
 
Ils ne cherchent ni l'éloge des gens ni une place dans leur coeurs. 
 
2. Ceux qui n'ont réalisés ni Ikhlasse ni Moutaba'a. 
 
Comme ceux qui sont heureux de ce qu'ils accomplissent comme Innovations, égarements et associationnisme et qui en plus réalisent ces choses là afin d'être vue des gens, afin que les gens fassent leurs éloges etc....  
 
3. Ceux qui ont réalisés Al-Ikhlasse mais pas Al Moutaba'a. 
 
C'est à dire qu'ils sont sincères dans leur oeuvres, mais leurs oeuvres n'est pas conforme aux traditions prophétiques. 
 
4. Ceux qui ont réalisés Al Moutaba'a mais pas Al Ilkhlasse. 
 
Comme ceux qui accomplissent des oeuvres pieuses mais par ostentation.  
 
 
L'adoration 
 
Définition: L'adoration est un nom qui englobe tout ce qu'Allah aime et agrée comme paroles et actions apparentes ou cachées 
 
L'Adoration et ses catégories: Il y a plusieurs sortes d'adorations, cependant il est possible de les diviser en 5 Types : 
 
1-L'Adoration relative à la Croyance عبادة اعتقادية  
 
Cela consiste notamment à ce que le croyant croit qu'Allah est le créateur, le pourvoyeur, celui qui donne la vie, la mort, qu'Il est le seul a mérité l'adoration, qu'Il n'a point d'associés et qu'Iil est celui possédant les Attributs de perfection etc... 
 
 
L'Adoration relative à la croyance comprend également les autres types de croyance comme la croyance aux anges, aux livres, aux messages, au jour dernier ainsi qu'au destin, qu'il soit bon ou mauvais. 
 
2-L'adoration relative à la parole ou la prononciation عبادة لفظية 
 
Comme le fait de prononcer l'attestation de foi, la lecture du coran, l'invocation individuelle ou collective, les invocations prophétiques etc... 
 
3-L'adoration relative au Corps عبادة بدنية 

Comme la prière, le jeûne, la prosternation, le Hadj, la Hijra, le Djihad etc...  

4-L'adoration relative aux biens عبادة مالية  
 
Comme la Zakat, l'aumône etc..
5-L'adoration relative au délaissement عبادة تركية 
 
Ceci consiste à ce que le musulman abandonne les interdits, les différents sortes de polythéisme, les innovations afin de se conformer aux commandements d'Allah. 
 
Ceci est donc l'adoration relative au délaissement, le musulman est récompensé lorsqu'il abandonne un interdit dans le but  

http://oussoul.xooit.fr/t467-Conditions-d-acceptations-des-oeuvres.htm#p733

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